Malcolm Turnbull a profité de l’élection de Donald Trump à la maison blanche (rendue possible notamment grâce à ses promesses de redressement économique des États-Unis) pour justifier son propre slogan « davantage d’emplois et de croissance » lors de la campagne électorale australienne.
Lors des élections, le premier ministre australien avoue s’être concentré prioritairement sur l’économie, tandis que bon nombre de médias ont abordé d’autres questions telles que la loi sur la discrimination raciale.
M. Turnbull a déclaré qu’il s’est focalisé beaucoup sur la création d’emplois au point d’en être parodié. « J’ai été parodié et ridiculisé pour avoir trop discuté de l’emploi et de la croissance », a-t-il relâché à ABC.
« Donald Trump s’est présenté comme la personne capable de rendre sa grandeur à l’Amérique en stimulant la croissance économique. Chacun est libre d’avoir sa propre opinion sur M. Trump. Mais voilà, il a été élu.
Sa victoire repose sur un de ses arguments principaux : la croissance économique. On peut donc dire que la croissance économique est une base sur laquelle s’appuient toutes nos aptitudes à réaliser nos aspirations ».
M. Turnbull est convaincu que l’Australie sera à même d’entretenir une relation franche avec le nouveau président américain. En outre, M. Turnbull reste persuadé que les États-Unis continueront de coopérer avec l’Australie concernant l’accord sur les réfugiés. Selon cet accord, l’Australie pourrait renvoyer vers les États-Unis des réfugiés des centres de détention de Nauru et de Manus.
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