Plus de 130 personnes ont été interpellées en Nouvelle-Calédonie durant les émeutes qui secouent l’archipel depuis lundi, a annoncé mercredi dans un communiqué le Haut-commissariat de la République dans ce territoire français du Pacifique.
« Plus de 130 interpellations ont eu lieu et plusieurs dizaines d’émeutiers ont été placés en garde à vue et seront présentés à la justice », précise le Haut-commissariat dans un nouveau point de la situation.
« Les graves troubles à l’ordre public sont toujours en cours », selon le communiqué qui fait état de « nombreux incendies et pillages de commerces, d’infrastructures et d’établissements publics dont plusieurs écoles et collèges ».
Les établissements scolaires « resteront fermés jusqu’à nouvel ordre », a par ailleurs annoncé le gouvernement.
L’aéroport de La Tontoura « reste fermé aux vols commerciaux », selon le Haut-commissariat.
Une nouvelle rébellion avec tentative d’évasion s’est déroulée au centre pénitentiaire de Nouméa « mise en échec par les forces de sécurité », selon la même source.
La Nouvelle-Calédonie est en proie à des affrontements violents depuis lundi alors que le vote des députés sur la révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes a été maintenu.
Après les sénateurs, les députés ont adopté le texte du gouvernement par 351 voix contre 153.
La réforme devra encore réunir les trois cinquièmes des voix des parlementaires réunis en Congrès à Versailles, mais le président français Emmanuel Macron a promis qu’il ne le convoquerait pas « dans la foulée » de ce vote, pour laisser une dernière chance aux discussions entre les parties locales.
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