Un changement de cursus majeur va se produire dans les écoles en Australie-Occidentale, qui selon les professeurs, améliorera la mémoire, la concentration et les capacités des enfants.
L’année prochaine, des cours de langue seront obligatoires pour les élèves d’année 3 (équivalent du CE2) dans toutes les écoles primaires, qu’elles soient privées ou publiques.
Pour les écoles qui l’ont déjà mis en place, cette décision ne les affectera pas. Mais pour les 269 écoles de l’état où aucune deuxième langue n’est actuellement enseignée, c’est un changement drastique, d’autant qu’il doit prendre effet dès la rentrée de janvier 2018. Certains établissements sont donc en train de chercher désespérément des professeurs de langue. Ce nouveau système sera néanmoins mis en place graduellement, et en 2023, tous les élèves de la 3ème à la 8ème année (CE2 à 4ème) apprendront une deuxième langue.
Les écoles pourront choisir les langues qui seront enseignées, même si le School Curriculum and Standards Authority (qui fixe les cursus et les programmes) a déjà développé des programmes pour les six choix de langue les plus fréquents : le chinois, le japonais, l’indonésien, le français, l’allemand et l’italien.
Si les écoles optent pour une autre langue, comme l’arabe, l’hébreu, le coréen ou une langue aborigène, elles auront la possibilité d’utiliser un programme alternatif approuvé par les autorités.
Margo Whittle a commencé à enseigner le japonais des années 3 aux années 7 à Yuluma Primary School à Inaloo en 2008. D’après son expérience, elle affirme que les bénéfices d’apprendre une deuxième langue seront immédiats et auront un impact sur divers aspects de la vie des enfants, notamment en les aidant à mieux comprendre l’anglais et à développer un respect pour d’autres cultures.
Elle est également convaincue qu’il faut commencer à apprendre une langue le plus tôt possible, car les jeunes enfants assimilent plus facilement l’information.
Kim Pitts-Hill, directeur de Yuluma Primary School dans lequel cet enseignement du japonais est plébiscité tant par les enfants que par les parents, pense que le succès d’un programme de langue dépend grandement de la motivation du professeur.
« Vous devez être passionné par votre métier, et en cela Mme Whittle est parfaite. Plus important encore : un professeur de langue doit aussi développer des liens avec ses collègues et toute la communauté scolaire. Cela donne aux enfants le sens de la collaboration, de la réussite collective, une compétence qu’ils vont ainsi acquérir. » A Yuluma Primary School, toute la communauté a adhéré à ce nouveau programme de japonais. L’école propose des cours de taiko (tambours japonais), un jardin japonais est entretenu par les élèves et pour le carnaval des sports les élèves jouent au tamaire, un jeu de balle japonais.
D’après le Département de l’Education d’Australie-Occidentale, plus de 150 écoles primaires recherchent un professeur de langue pour 2018, tandis que 100 autres offriront des cours d’indonésien et de chinois en ligne.
Source : abc.net.au
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