Le nombre de consommateurs d’ecstasy admis dans les hôpitaux de Nouvelle-Galles du Sud a presque doublé au cours de ces six dernières années, exerçant ainsi davantage de pression sur le gouvernement afin qu’il revoie sa position ferme sur cette drogue très populaire en soirée.
Une étude des données sur les patients de 59 services des urgences en Nouvelle-Galles du Sud révèle une augmentation constante du nombre de personnes, âgées entre 16 et 24 ans, ayant absorbé de l’ecstasy. Le nombre d’admissions aux urgences a également connu une hausse passant de 413 cas en 2010 à 814 en 2015.
L’année passée, la saison des festivals de musique a été durement endeuillée avec le décès, liés à la consommation d’ecstasy, de 4 personnes uniquement entre septembre et décembre.
Cette tragédie a porté le nombre de décès liés à l’ecstasy en 2015 à 6 cas, dont une jeune femme de 25 ans décédée après avoir assisté au festival Stereosonic de Sydney et un jeune homme décédé au festival Stereosonic d’Adélaïde.
Ce nombre de victimes croissant accentue de plus en plus la pression sur le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud. Celui-ci pourrait renforcer sa position ferme sur les drogues consommées en soirée, notamment par des opérations à forte visibilité avec des chiens détecteurs de drogue présents aux festivals partout en Nouvelle-Galles du Sud.
Les médecins et militants anti-drogue ont exhorté le gouvernement à adopter le « testing » de l’ecstasy. Il s’agit d’une pratique utilisée dans quelques pays européens qui fournit, aux consommateurs d’ecstasy, un contrôle rapide sur les substances ou les autres drogues présentes dans les pilules avant de les ingérer.
Tory Grant, ministre de la Police de Nouvelle-Galles du Sud, a déjà rejeté cette approche.
Source : The New Daily
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