Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
Des dizaines de migrants ont été libérés en Australie après des années passées dans les camps de rétention du Pacifique où Canberra reléguait les clandestins pour dissuader les demandeurs d’asile de tenter d’entrer sur l’île, ont annoncé mardi des ONG.
Ils ont obtenu un titre de séjour temporaire après avoir passé jusqu’à huit ans pour certains dans des centres de rétention offshore. Ils avaient été transférés en Australie pour raisons médicales.
Canberra a relégué pendant des années les clandestins tentant de gagner ses côtes vers des camps offshore financés sur l’île papouasienne de Manus ou dans le petit Etat de Nauru plus à l’Est, en application d’une politique d’immigration condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme.
Un premier groupe d’une soixantaine de personnes avait déjà été libéré en décembre et janvier.
Le ministre de l’Intérieur Peter Dutton avait expliqué en janvier à la radio qu’il était moins cher de libérer les migrants que de les laisser en détention.
Noeline Balasanthiran Harendran, de l’organisation Sydney West Legal and Migration a expliqué que ces libérations intervenaient alors que de nombreux migrants avaient déposé des recours en justice contestant la légalité de leur maintien en détention.
– Toujours 250 à Manus et Nauru –
« Nous pensons que c’est parce que nous avons établi qu’ils étaient détenus sans raison », a-t-elle dit à l’AFP.
Ian Rintoul, de la Coalition pour l’action pour les réfugiés, a exhorté le gouvernement à libérer 75 migrants toujours détenus en Australie.
On estime par ailleurs à plus de 250 le nombre de migrants qui restent dans une impasse juridique en Papouasie-Nouvelle-Guinée et à Nauru.
« Ils n’ont aucune idée de la raison pour laquelle on les a laissés derrière et aucune idée de ce que peut être leur avenir », a-t-il dénoncé.
Le ministère de l’Intérieur a affirmé que la politique de l’Australie n’avait pas changé et que le gouvernement était déterminé à ne laisser aucun des réfugiés s’établir dans le pays de façon permanente.
« Les personnes en transit ont la possibilité de partir dans un pays tiers », a déclaré un porte-parole du ministère. « Nous les encourageons à terminer leurs traitements médicaux afin de poursuivre leur processus de relocalisation aux Etats-Unis, retourner en Papouasie ou à Nauru ou bien retourner dans leur pays d’origine. »
M. Dutton a cependant admis qu’il serait désormais « très difficile » pour le gouvernement de les contraindre à partir.
Canberra a refoulé en mer à partir de 2013 tous les bateaux de clandestins, arguant sauver ainsi des vies en dissuadant les migrants d’entreprendre un périlleux voyage maritime vers ses côtes. Les arrivées de bateaux, jadis quasiment quotidiennes, sont aujourd’hui rarissimes.
Les clandestins qui passaient au travers des mailles du filet étaient envoyés dans des camps, à Nauru ou Manus. Ils étaient interdits d’installation permanente en Australie, même s’ils remplissaient les critères de l’asile.
Les associations de défense des droits de l’homme ont longtemps dénoncé les conditions de vie dans les camps et l’impact psychologique de cette détention à durée indéterminée, notamment pour les enfants, accusant le gouvernement de ne pas offrir de solution.
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