Le mois dernier, les élèves de la classe internationale d’anglais du collège Sainte Marie de DÉVILLE-LÈS-ROUEN ont vécu une expérience hors du temps : pendant quinze jours, c’est avec des yeux grands ouverts et une humeur aventurière qu’ils ont pu découvrir une partie de l’Australie à travers la visite de Sydney, Brisbane et Russel Island.
Des points d’arrêt au sein de diverses Alliances Françaises ont également permis de leur donner un aperçu de la profondeur et de la sincérité des liens qui unissent la France et l’Australie. En effet, ce projet ne s’intitule pas Two Countries for One World par hasard !
Une fois rentrés de cette expédition au bout du monde, les élèves nous ont partagé leurs retours…
“Quand on est arrivés en Australie, je me suis dit qu’on était à plus de 36h de voyage de chez nous. C’était incroyable”, nous explique Léontine. Lily Rose, quant à elle, se souvient : “Je n’arrivais pas à croire que j’y étais”. “C’est un voyage qu’on préparait depuis deux ans qui s’est finalement concrétisé”, contextualise Marwane.
“Je ne pouvais me rendre compte que ce n’était pas un rêve mais bien la réalité”, avoue Célia.
Un grand nombre d’élèves ont rapidement remarqué la tendance des architectes des grandes villes australiennes à vouloir rivaliser avec les nuages. Ce qui a d’abord surpris Mathis et Elliott, ce sont effectivement “les bâtiments immenses”, qui les ont accueillis dès leur sortie de l’aéroport. Lucas s’émerveille à ce propos : “les buildings étaient si grands et si majestueux, quand nous regardions le ciel nous voyions d’immenses tours!”.
Plusieurs expériences se sont avérées inoubliables : la visite chargée d’émotions de l’ANZAC Mémorial, le jet ski au milieu de “paysages incroyables”, les multiples rencontres effectuées à Russel Island…
Evann nous raconte : “Cette aventure, c’était comme un shot d’adrénaline. L’excitation de voyager à l’étranger provoque des sensations incroyables.”
La pratique de la langue a également constitué un élèment important de cette immersion. “Ce voyage m’a permis de grandir et d’apprendre à surmonter mes peurs sur le fait de m’exprimer dans une autre langue. Seule dans une famille d’accueil, qui plus est ne parlant pas français je me suis donc retrouvée en réel immersion ce qui m’a permis d’améliorer la fluidité de mon anglais”, nous confie Célia.
Monsieur Jullien-Blanc, professeur accompagnateur et organisateur, conclut : Il est clair que de nos jeunes élèves ont pu, à travers ces déplacements lointains, croiser la route d’un nombre impressionnant de personnes, souvent plus âgées qu’eux. C’est la rencontre qui éclaire et qui fait progresser. Le voyage oblige la plupart du temps à s’adapter à d’autres modes de vies, d’autres conditions d’habitations. Tout cela est inévitablement lié au « faire avec, ou sans ». C’est tout cela qui fait grandir. On s’aperçoit qu’on « l’a fait » ; le rêve était très lointain, très abstrait or il a atteint une réalité, et ce rêve-là vécu est désormais « pour de vrai » devenu une partie de l’individu, concrètement.”
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