Taxes chinoises sur l’orge: l’Australie va saisir l’OMC
Les droits de douane punitifs de 80% imposés par Pékin en mai sur l’orge australien « manquent de fondement » et « ne reposent sur aucun fait ou preuve », a dénoncé le ministre australien du Commerce Simon Birmingham pour justifier la décision de se tourner vers l’OMC, avertissant en outre que Canberra pourrait faire de même concernant les autres produits ciblés par la Chine.
Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
Les tensions avec la Chine en ont amené certains à poser la question de la pertinence du modèle économique qui a contribué à l’essor australien de ces dernières décennies, et qui a largement reposé sur la fourniture à la Chine des matières premières qui ont alimenté son extraordinaire décollage.
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Taxes chinoises sur l’orge: l’Australie va saisir l’OMC
Les droits de douane punitifs de 80% imposés par Pékin en mai sur l’orge australien « manquent de fondement » et « ne reposent sur aucun fait ou preuve », a dénoncé le ministre australien du Commerce Simon Birmingham pour justifier la décision de se tourner vers l’OMC, avertissant en outre que Canberra pourrait faire de même concernant les autres produits ciblés par la Chine.
Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
Les tensions avec la Chine en ont amené certains à poser la question de la pertinence du modèle économique qui a contribué à l’essor australien de ces dernières décennies, et qui a largement reposé sur la fourniture à la Chine des matières premières qui ont alimenté son extraordinaire décollage.
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Taxes chinoises sur l’orge: l’Australie va saisir l’OMC
Les droits de douane punitifs de 80% imposés par Pékin en mai sur l’orge australien « manquent de fondement » et « ne reposent sur aucun fait ou preuve », a dénoncé le ministre australien du Commerce Simon Birmingham pour justifier la décision de se tourner vers l’OMC, avertissant en outre que Canberra pourrait faire de même concernant les autres produits ciblés par la Chine.
Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
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Taxes chinoises sur l’orge: l’Australie va saisir l’OMC
Les droits de douane punitifs de 80% imposés par Pékin en mai sur l’orge australien « manquent de fondement » et « ne reposent sur aucun fait ou preuve », a dénoncé le ministre australien du Commerce Simon Birmingham pour justifier la décision de se tourner vers l’OMC, avertissant en outre que Canberra pourrait faire de même concernant les autres produits ciblés par la Chine.
Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
Les tensions avec la Chine en ont amené certains à poser la question de la pertinence du modèle économique qui a contribué à l’essor australien de ces dernières décennies, et qui a largement reposé sur la fourniture à la Chine des matières premières qui ont alimenté son extraordinaire décollage.
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Les droits de douane punitifs de 80% imposés par Pékin en mai sur l’orge australien « manquent de fondement » et « ne reposent sur aucun fait ou preuve », a dénoncé le ministre australien du Commerce Simon Birmingham pour justifier la décision de se tourner vers l’OMC, avertissant en outre que Canberra pourrait faire de même concernant les autres produits ciblés par la Chine.
Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
Les tensions avec la Chine en ont amené certains à poser la question de la pertinence du modèle économique qui a contribué à l’essor australien de ces dernières décennies, et qui a largement reposé sur la fourniture à la Chine des matières premières qui ont alimenté son extraordinaire décollage.
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Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
Les tensions avec la Chine en ont amené certains à poser la question de la pertinence du modèle économique qui a contribué à l’essor australien de ces dernières décennies, et qui a largement reposé sur la fourniture à la Chine des matières premières qui ont alimenté son extraordinaire décollage.
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Taxes chinoises sur l’orge: l’Australie va saisir l’OMC
Les droits de douane punitifs de 80% imposés par Pékin en mai sur l’orge australien « manquent de fondement » et « ne reposent sur aucun fait ou preuve », a dénoncé le ministre australien du Commerce Simon Birmingham pour justifier la décision de se tourner vers l’OMC, avertissant en outre que Canberra pourrait faire de même concernant les autres produits ciblés par la Chine.
Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
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Les relations sino-australiennes traversent leur crise la plus grave depuis la répression des manifestations de Tiananmen en 1989. Et Pékin a multiplié les mesures de rétorsion sur les exportations australiennes.
« Nous sommes convaincus que l’Australie a un dossier très solide, du fait des preuves, données et analyses que nous avons accumulées », a poursuivi M. Birmingham.
Les exportations australiennes d’orge vers la Chine ont pesé jusqu’à un milliard de dollars. Cette céréale est pour l’essentiel utilisée par Pékin pour la fabrication de la bière.
Accusant l’orge australien d’être subventionné par le gouvernement, la Chine avait annoncé une taxe « anti-dumping » de 73,6% et un droit « anti-subvention » de 6,9% sur les importations de cette céréale, et ce pour une durée de cinq ans.
Certains experts pensent que la Chine réfléchissait depuis 2018 à limiter ses importations d’orge australien car elle s’inquiétait de sa dépendance excessive envers la production étrangère dans ce domaine. La Chine ne produit que 20% de l’orge qu’elle consomme.
– Embargo sur le charbon? –
Mais beaucoup ont vu dans ces droits de douane punitifs une mesure politique de Pékin, compte tenu de la détérioration de sa relation avec l’Australie et des prises de position de Canberra contre l’influence grandissante de Pékin en Asie-Pacifique, et ses ingérences présumées dans les affaires australiennes.
Outre l’orge, pas moins de 12 produits ou secteurs australiens sont ciblés par Pékin, parmi lesquels le boeuf, le charbon, le cuivre, le coton, les homards, le sucre, le bois, le vin ou encore le tourisme.
Mardi, le Premier ministre Scott Morrison a indiqué que le gouvernement chinois n’avait pas encore confirmé des informations des médias d’Etat chinois selon lesquelles le charbon australien serait soumis à un embargo non officiel de Pékin.
Le Global Times avait rapporté dimanche que les centrales électriques chinoises étaient incitées à acheter du charbon chinois, ou à s’approvisionner ailleurs qu’en Australie.
« Si tel était le cas, cela serait manifestement une violation des règles de l’OMC et de notre propre accord de libre-échange », avait dit M. Morrison.
La saisine de l’OMC sur l’orge serait une première pour l’Australie, qui avait déjà menacé de porter ces différends avec Pékin devant l’organisation multilatérale, sans toutefois s’y résoudre, de crainte qu’une telle procédure ne prenne des années, et surtout qu’elle n’envenime encore encore la situation.
Les relations diplomatiques se sont dégradées depuis que Canberra a réclamé il y a quelques mois une enquête internationale sur l’origine du nouveau coronavirus, repéré pour la première fois dans la ville chinoise de Wuhan (centre). La Chine considère cette demande comme hostile et politiquement motivée.
Les tensions avec la Chine en ont amené certains à poser la question de la pertinence du modèle économique qui a contribué à l’essor australien de ces dernières décennies, et qui a largement reposé sur la fourniture à la Chine des matières premières qui ont alimenté son extraordinaire décollage.
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