L’Australie serait à risque permanent d’une seconde vague de cas de coronavirus selon l’Officier médical en chef australien.
Le Professeur Brendan Murphy a en effet rappelé jeudi que les autorités gardaient un œil attentif sur Singapour, qui avait initialement bien surmonté la crise sanitaire avant d’avoir à faire à un déferlement de nouveaux cas.
« Ils ont adopté une approche similaire à la nôtre mais ils souffrent maintenant d’une seconde vague au sein de leur population de travailleurs migrants » a-t-il déclaré hier.
« Bien que nous n’ayons eu que sept cas dans les dernières 24 heures, il reste toujours un risque, permanent, de futures vagues. C’est un virus très contagieux, et la situation peut se dégrader très rapidement”.
D’après le Professeur Murphy, la décision la plus efficace de lutte contre le virus a été de fermer les frontières et de s’assurer que les Australiens de retour au pays soient mis en quarantaine dans les hôtels.
Pour lui, la réouverture des frontières sera la dernière mesure à être levée, et ce pas avant au moins trois à quatre mois.
« La situation internationale actuelle est telle qu’une ouverture des frontières serait extrêmement risqué. C’est très dur de planifier quoi que ce soit en ce moment » a-t-il ajouté.
Le Professeur Murphy dit avoir été informé du virus pour la première fois le 1er janvier, lorsque la Chine assurait que la transmission s’était faite d’un animal à un être humain. Une situation qui a changé trois semaines plus tard.
« Il était alors clair que la transmission en Chine se faisait d’humain à humain, changeant la situation du tout au tout. A partir du moment où la transmission se fait d’un être humain à un autre, le risque est significatif ”.
Le Professeur Murphy a affirmé s’être entretenu avec le Ministre de la santé Greg Hunt aux alentours du 19 janvier et le Cabinet de la sécurité nationale quelques jours plus tard.
La secrétaire adjointe du Département de la santé, Caroline Edwards, a quant à elle déclaré que le gouvernement travaillait avec Apple et Google sur une application mobile pour contribuer à traquer le virus.
Les questions liées à la vie privée seront, selon elle, réglées avant le lancement de l’application.
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