Des résidents désespérés d’un des buildings les plus sélects du centre de Sydney affirment que leur immeuble est envahi par des travailleurs du sexe illégaux, transformant leur domicile luxueux de 300 millions de dollars en un bordel.
News.com.au révèle que l’immeuble The Quay à Haymarket est désormais le foyer d’un commerce du sexe florissant où les prostituées, principalement des étudiantes étrangères, facturent jusqu’à 1 800 dollars la nuit.
Situé dans le cœur du quartier Chinatown de Sydney, en face de l’université de technologie, l’immeuble The Quay a permis de donner un nouveau souffle à une zone en léthargie depuis 25 ans.
Néanmoins, les résidents et les propriétaires de l’immeuble, bon nombre d’entre eux étant des acheteurs étrangers, déclarent que le bâtiment est envahi par des prostituées et leurs clients et ce depuis sa construction en 2014.
« Attention ! Notre immeuble est envahi par un bordel illégal ! Il détruit notre maison ! », voici le contenu d’un tract distribué aux résidents et affiché dans le hall de l’immeuble cette semaine.
« Ils sont présents à divers étages. Beaucoup de leurs clients pénètrent dans notre immeuble ! Des préservatifs utilisés trainent dans les poubelles et les ascenseurs ! »
« Nous payons des charges de copropriété et un loyer élevés ! Tout ça pour vivre dans un bordel ! Sauvons notre maison ! Sauvons nos enfants ! Nous demandons au gestionnaire de l’immeuble, à la police, à la municipalité d’arrêter les putes sur le champ ! »
L’année passée, news.com.au avait signalé une situation similaire dans l’immeuble huppé Central Park, situé à cinq minutes du quartier Chippendale. Un des résidents du Central Park a déclaré que de nombreuses prostituées avaient déplacé leurs activités à l’immeuble The Quay.
Cet immeuble à la fois résidentiel et commercial, conçu par le bureau d’architectes WMK et développé par Ausbao Pty Ltd, comprend 282 appartements dans deux tours de 17 et 16 étages.
De 1912 aux années 50, ce site était le poulailler de Paddy’s Market, il fut ensuite transformé en un entrepôt. Le bâtiment fut détruit par un incendie en 1985, mais une partie de la façade a pu être sauvée.
Un résident, qui désire rester anonyme, a expliqué : « pour autant que je sache », il existe d’autres maisons closes illégales qui opèrent hors de l’immeuble.
« Il s’agit bien évidemment de criminalité organisée mais nous ne voulons pas qu’ils sachent que nous les avons balancés à la police », a-t-il indiqué.
Source: news.com.au
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