Lundi, le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud a publié le rapport provisoire de son étude sur le réseau de routes à péage de Sydney, qui recommande des changements pour parvenir à une « réinitialisation » du réseau. Celui-ci a pour objectif de répartir le fardeau des frais de péage dans la ville, en appliquant un « taux de péage dégressif en fonction de la distance ».
L’une des recommandations principales porte sur la création d’une « TollCo » au niveau de l’État, un nouvel organisme chargé de « reprendre le contrôle des péages ». Le taux de tarification dégressif proposé, basé sur la distance, permettrait de mettre en place un système plus équitable et plus simple, a déclaré M. Fels.
M. Fels a donné un exemple de la manière dont une telle structure pourrait fonctionner, suggérant que pour les 5 premiers kilomètres d’une route à péage, les conducteurs pourraient être facturés 1 dollar par kilomètre parcouru, 80 centimes par kilomètre entre 5 et 10 km, puis 60 centimes par kilomètre entre 10 et 15 km. L’étude recommande également la mise en place d’un péage dans les deux sens sur le pont et le tunnel du port de Sydney, ainsi que sur l’Eastern Distributor, qui n’est actuellement facturé que dans un seul sens. La traversée du port de Sydney ferait également l’objet d’une taxe justifiée par le besoin de financer l’infrastructure.
L’augmentation des recettes de péage provenant des traversées du port de Sydney et de l’Easter Distributor permettrait de financer la baisse des prix pour les automobilistes dans le reste de la ville. En effet, le coût de la majorité des péages entrainera une diminution des recettes en raison de la nouvelle mesure de tarification dégressive.
L’étude a également révélé une analyse selon laquelle les automobilistes dépenseront 123 milliards de dollars sur les routes à péage, en dollars de 2023, au cours des 37 prochaines années. Dans toute la ville, il y a 13 routes de plus de 179 km avec des sections comprenant un ou plusieurs péages. Une enquête menée auprès de 1 500 conducteurs de Sydney a révélé que 87 % d’entre eux estimaient que les péages étaient trop élevés, et 70 % que les prix des péages étaient injustes.
Toutes les routes à péage, sauf deux, sont gérées par l’opérateur privé Transurban dans le cadre d’un ensemble d’accords à long terme qui stipulent un revenu minimum garanti.
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