Suite à un afflux important de touristes provenant de Chine, une 7ème compagnie aérienne chinoise a mis en place des vols vers Sydney depuis ce lundi.
En effet, avec une hausse de 11 % par an du nombre de touristes chinois voyageant vers l’Australie, Beijing Capital Airlines a décidé de programmer des vols directs quatre fois par semaine entre Sydney et Qingdao, ville célèbre pour sa bière Tsingtao, à bord d’un avion A330-200 bi-couloirs.
Cette décision n’est cependant pas inattendue puisque la Chine est devenue la source principale de visiteurs internationaux de l’Australie, dépassant ainsi la Nouvelle-Zélande en mai.
Et selon un rapport du groupe LEK, le nombre de touristes chinois devrait tripler pour atteindre 3,3 millions par an en 2026.
Selon John O’Sullivan, directeur exécutif du tourisme en Australie, la Chine reste le marché le plus important. « Vous pouvez désormais voyager directement vers l’Australie à partir de 18 villes différentes de Chine. La plupart de ces nouveaux vols proviennent de villes secondaires comme Kunming, Hangzhou, Wuhan et désormais Qingdao, permettant ainsi d’ouvrir l’accès à certaines régions de Chine qui sont, pour l’instant, inexploitées, » a-t-il ajouté.
De plus, toutes nationalités confondues, les Chinois seraient ceux qui dépenseraient le plus d’argent en Australie, ce qui justifie la construction de nouveaux hôtels à Sydney après des années d’attente afin d’accueillir cet afflux de touristes.
La compagnie China Eastern, l’une des compagnies chinoises les plus prestigieuses, a également déclaré que le profil des touristes voyageant vers Sydney était très varié qu’il s’agisse d’âge, de milieu, ou de leur motif pour se rendre en Australie.
Et la directrice générale de la compagnie Oceania, Kathy Zhand, a expliqué ces différences en soulignant que les jeunes Chinois, nés vers 1990, tendent à voyager avec des amis et organiser leur voyage via les réseaux sociaux, tandis que les générations plus âgées préfèrent les voyages en groupe afin de contourner les obstacles linguistiques.
Virgin Australia, qui appartient pour 40% à des intérêts chinois, ainsi que Qantas espèrent bien profiter du développement de la classe moyenne chinoise. Qantas a d’ailleurs repris ses vols entre Sydney et Pékin en janvier, dans le cadre d’une extension de son alliance avec la compagnie China Eastern basée à Shangaï.
Par ailleurs, un accord « open-skies » (« ciel ouvert ») entre les gouvernements chinois et australien signé l’année passée a supprimé les restrictions du nombre de vols autorisés entre les deux pays.
Source : smh.com.au
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