Greta Grossberg, qui est spécialisée dans les accessoires et coussins Designs, avait introduit une demande de labeliser les deux phrases « Je Suis Charlie » et « Charlie Hebdo » au nom de sa compagnie Fastlink Pty Ltd à titre de fiduciaire pour le M & G Besser Family Trust.

Les deux demandes ont été déposées le 12 Janvier – juste cinq jours après le drame du journal satirique français qui a causé la mort de 12 personnes. Mme Grossberg avait déclaré au début du mois qu’elle était surprise que quelqu’un puisse trouver sa demande déplacée et offensante.
« J’ai juste senti qu’il y avait quelque chose à faire, que c’était un moment à cristalliser dans le temps. »
Elle a refusé de révéler comment elle aurait exploité la marque mais le « Charlie Hebdo » aurait probablement été imprimé sur des vêtements, chaussures et chapeaux. Le fait de tirer profit de la marque a provoqué une forte réaction sur les médias sociaux à l’époque, avec une certaine menace de boycotter l’entreprise de mode impliqué.
La demande de la phrase « Je Suis Charlie » concernait différentes exploitations de publication électronique, d’édition de magazines, de livres et d’imprimés.
Malheureusement les drames sont souvent exploités commercialement…
Il devient de plus en plus fréquent que des personnes ou entreprises déposent rapidement des demandes de marque autour d’événements tragiques tels que les accidents d’avion, les attentats terroristes, ou la mort d’une célébrité.
L’année dernière, Intellectual Property Australia était fort critiqué pour avoir octroyé la licence de propriété intellectuelle et d’exploitation pour le terme « MH17 ». Les amis des victimes du vol MH17 étaient sous le choc. Connu dans le monde des affaires comme «trademark trolls», leur motivation est généralement de s’asseoir sur la marque sans intention de l’utiliser et ensuite de menacer de poursuivre d’autres qui le font.
« Je suis Charlie » est rapidement devenu un phénomène social des médias pour les personnes manifestant un soutien à ceux assassinés dans le raid, ainsi que d’une phrase officieux de soutien de la liberté d’expression.
Mme Grossberg n’était pas disponible pour commenter sa décision de retirer cette demande.
Sources: heraldsun.com.au
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