Le Premier ministre, Tony Abbott, a déclaré qu’une commission d’enquête devra examiner pourquoi Man Haron Monis avait reçu une licence de port d’armes, et aussi la raison pour laquelle il n’était plus sur une liste de surveillance de sécurité depuis 2009.
« De toute évidence il y a des questions à se poser quand quelqu’un avec une telle histoire (extrémiste, criminel, instable mentalement) soit en possession d’un permis d’arme à feu », a déclaré mercredi Abbott.
L’enquête sera achevée à la fin du mois de janvier, et sera dirigée par le secrétaire du Cabinet du ministère fédéral du Premier ministre et le secrétaire du Cabinet du premier ministre du NSW.
Abbott a déclaré qu’il avait une grande confiance dans les services de police et de sécurité, mais voulait « des réponses à certaines questions évidentes qui ont été soulevées à la suite de cet incident terroriste ».
« Nous devons aussi savoir pourquoi l’auteur de cet horrible attentat a obtenu la résidence permanente »,
« Nous devons savoir comment il a pu bénéficier de l’aide sociale pendant de si nombreuses années »,
« Nous devons savoir ce que cet individu faisait avec une licence d’armes à feu »,
« Nous devons notamment savoir pourquoi quelqu’un avec une telle longue histoire de violence, une telle longue histoire d’instabilité mentale était en liberté sous caution après son implication dans un crime particulièrement horrible »,
« Et nous devons savoir pourquoi il n’était plus sur la liste de surveillance de nos agences de sécurité depuis 2009. »
Les examinateurs devront consulter les information détenues par des organismes du Commonwealth et de NSW à propos Man Haron Monis pour la période avant et après son arrivée en Australie jusqu’à la prise d’otages, y compris la façon dont toutes les informations pour la sécurité publique ont été partagées et utilisées entre les agences.
Abbott et le premier ministre du NSW, Baird, ont également demandé aux examinateurs de vérifier si les pouvoirs comme les services de contrôle auraient pu être alertés des activités de Monis en terme de sécurité.
Il est également demandé de répertorier les leçons apprises par le NSW et de la police fédérale australienne sur le déroulement de la prise d’otages, y compris la coordination entre les organismes et l’efficacité de la communication publique.
Enfin il faut savoir si les lois concernant les licences d’armes sont adéquates. Abbott a déclaré: « Nous avons des lois très sévères concernant les armes à feu et je suppose que nous pouvons être heureux qu’il ne possédait pas une arme plus puissante, mais pourquoi a-t-il obtenu un permis d’arme à feu? Cette question prend tout son sens aujourd’hui. «
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