Thales a annoncé jeudi qu’il confirmait ses objectifs financiers en dépit de la rupture par l’Australie du contrat pour la fourniture par la France de 12 sous-marins dans lequel l’électronicien de défense était impliqué.
Le montant du programme, souvent qualifié en France de « contrat du siècle », était estimé à 50 milliards de dollars australiens, soit plus de 31 milliards d’euros.
Dans le cadre de ce contrat, Thales était « fournisseur de certains sous-systèmes à Lockheed Martin », selon un communiqué. L’industriel américain était chargé de réaliser le système de combat des futurs bâtiments. La part revenant à ce dernier était estimé à un tiers de la valeur du contrat.
« Au 30 juin 2021, les contrats en carnet avec Lockheed Martin ne sont pas matériels à l’échelle de Thales, puisqu’ils représentent un montant de moins de 30 millions d’euros, soit moins de 0,1% du carnet de commande total à la même date (34,6 milliards d’euros) », précise Thales.
Le groupe français confirme donc ses prévisions pour 2021 d’un chiffre d’affaires « compris entre 15,8 et 16,3 milliards d’euros », d’une marge opérationnelle « comprise entre 9,8% et 10,3%. Il confirme également ses objectifs à moyen terme d’une croissance annuelle de son secteur Défense et Sécurité de 4 à 6% et d’une marge opérationnelle du groupe de 12%.
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