L’éditeur de logiciels et fabricant de GPS publie un rapport sur l’impact des embouteillages. En moyenne dans le monde, le temps de parcours des automobilistes est doublé en heure de pointe. À Sydney, le taux de congestion calculé par Tomtom en 2014 est de 35%, c’est à dire que le temps de parcours est rallongé d’un tiers en moyenne à cause des embouteillages.
Le taux de congestion augmente en fonction de l’heure de pointe: le matin ou le soir, un trajet domicile-lieu de travail de 30 minutes est prolongé en moyenne de 24 minutes, note Tomtom. Les automobilistes avec un parcours quotidien de 30 minutes perdent en moyenne 91 heures par an dans les bouchons. Le moment le plus chargé est le mardi matin, mercredi matin et le jeudi soir, avec des temps de parcours rallongés de 70%. Le record de congestion a été enregistré le 04 avril 2014. Sydney se situe ainsi à la 21e place du classement des villes au dessus de 800.000 habitants les plus embouteillées.
À Melbourne (60e position), le taux de congestion moyen est de 28%. Les navetteurs dont le trajet domicile-lieu de travail dure normalement une demi-heure perdent 20 minutes par jour dans les bouchons, ce qui équivaut à 78 heures par an.
Un temps de parcours de 30 minutes à Paris doit être augmenté de 23 minutes en moyenne. La capitale française se classe 20e avec 35% de congestion, indique encore Tomtom. Chaque année, les embouteillages à Paris et en périphérie font perdre 90 heures aux automobilistes. Marseille fait pire et se classe 18e !
C’est Istanbul qui se classe au top du classement des villes les plus embouteillées, devant Moscou, Saint-Pétersbourg ou Mexico City. Dans la métropole turque, les bouchons font en moyenne plus que doubler le temps de parcours (taux de congestion de 109%).
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