Entouré d’une équipe extrêmement douée, Jaco Van Dormael, le réalisateur de « Toto le héros » et du « Huitième jour », nous offre, pour sa première incartade dans le monde du théâtre, un petit chef-d’œuvre.
Adoubé par la presse, sacré Meilleur spectacle de danse par les Prix de la critique 2011, Kiss & Cry – performance théâtrale filmée mettant en scène dans un décor de miniatures une chorégraphie pour quatre mains
GAGNEZ 3*2 places pour la séance de samedi 24 janvier à 14heures (carriageworks bay 17 )!
Comment gagner? Partager cette article sur Facebook et répondez à la question subsidiaire ci-dessous
Loading…
LA CRITIQUE DE PARISCOPE ( Marie-Céline Nivière )
(N’ayant pas encore vu le spectacle, nous vous proposons la critique de Pariscope)
Ce spectacle qui ne ressemble à aucun autre, mélangeant cinéma, danse, théâtre et objets miniatures, est une merveille. Ce n’est pas une pièce avec des images vidéo, des acteurs et des danseurs, mais un concept totalement inédit…
En vous installant dans la salle, vous découvrez sur la scène un grand foutoir. Il y a des tables, des maquettes, un aquarium, des rails de travelling, des spots, des caméras et un écran géant… Des artistes, des techniciens et un chien s’affairent, piquant notre curiosité.
Puis les lumières s’éteignent, chacun sur scène, même le cabot cabotin, trouve sa place et la magie opère. Jaco Van Dormael prend une caméra et s’approche d’une table sur laquelle des mains, celles de Michèle Anne De Mey et Grégory Grosjean, se posent et composent alors un savoureux ballet d’amour, projeté sur l’écran. On admire la beauté de la chorégraphie des doigts qui s’entrelacent, virevoltent…
Puis l’on passe à une autre table, où se trouve la maquette d’une gare, avec sur son banc, une vieille dame aux cheveux gris. Elle semble attendre quelque chose…
Le metteur en scène belge pose la question à laquelle ce spectacle tente de répondre, et nous aussi par la même occasion: où vont les gens quand ils disparaissent de nos vies, de notre mémoire ? On n’aura de cesse d’aller d’émotion en émerveillement, captivé par l’originalité, la délicatesse, la simplicité, la poésie de ce qui nous est montré.
Les métaphores sur les trous de mémoire dans lesquels nos chers disparus, ceux qui sont morts, ceux qui ne croisent plus nos routes, s’en sont allés, font naître en nous une multitude de sentiments, entre rire et larmes.
Discussion à ce sujet post