Le président américain réunit d’ailleurs le 24 septembre à Washington les Premiers ministres australien, indien et japonais pour relancer un format diplomatique, le « Quad », qui végétait depuis plusieurs années.
Mais l’annonce de mercredi, malgré les précautions de langage de Joe Biden, risque bel et bien de jeter un coup de froid sur une autre alliance, avec la France, si l’Australie dénonce effectivement ce qui est parfois qualifié de « contrat du siècle » pour l’industrie de défense française.
Un accord-cadre conclu en 2016 par l’Australie, mais qui bat de l’aile, prévoit la construction de 12 sous-marins à propulsion conventionnelle de classe Attack, conçus à partir des sous-marins nucléaires d’attaque français Barracuda.
Le coût global du programme dont le français Naval Group a la charge s’élève à 50 milliards de dollars australiens (constants, 31 milliards d’euros).
Le groupe spécialisé dans la construction navale de défense a fait part mercredi de « sa grande déception ».
Lors d’un entretien avec Scott Morrison mi-juin, Emmanuel Macron avait pourtant réaffirmé « l’engagement plein et entier » de la France à aller jusqu’au bout du contrat.
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