Ségrégation résidentielle, intégration, accès aux soins: la diversité des populations immigrées en France va à nouveau être mesurée par l’Insee et l’Ined qui ont lancé lundi la deuxième édition de leur enquête intitulée « Trajectoires et origines » (Teo).
Au total, plus de 26.000 personnes vont être interrogées jusqu’au 30 octobre 2020 pour cette vaste étude.
L’idée est de « mesurer l’impact des origines sur l’accès aux principaux biens: le logement, l’éducation, la maîtrise de la langue, l’emploi, les relations sociales et familiales… », indiquent l’Institut national d’études démographiques (Ined) et l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans un communiqué.
Pour la première fois, les petits-enfants d’immigrés seront interrogés.
Les instituts veulent étudier « les liens » entre les origines et « d’autres facteurs de différenciation » comme l’âge, le niveau d’instruction, le genre, le milieu social, le revenu et le quartier avec l’ambition d' »éclairer le débat public avec des données actualisées et objectives, sur les thèmes de l’immigration et de la diversité des populations ».
En 2008-2009, la première étude menée autour de 22.000 personnes a permis « de mesurer l’ampleur des inégalités sociales et économiques liées aux origines », relevant que la France peinait à intégrer ses immigrés.
Source : AFP.
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