Le Premier ministre australien a fustigé lundi les « prophètes de malheur » qui utilisent des tactiques de peur dans le cadre d’un référendum visant à donner aux populations indigènes la possibilité de s’exprimer sur les lois qui les concernent.
Le débat sur le « Voice » a pris une tournure de plus en plus acrimonieuse, ses partisans dénonçant une désinformation délibérée et ses opposants affirmant qu’il risquait de creuser un fossé racial.
S’il est adopté, les Australiens indigènes, dont les ancêtres vivent sur le continent depuis au moins 60 000 ans, auront le droit, inscrit dans la Constitution, d’être consultés par le gouvernement sur les lois qui ont une incidence sur leur communauté.
Plus de 200 ans après la colonisation britannique et la persécution des indigènes qui s’en est suivie, ces derniers restent très défavorisés, avec des taux d’incarcération et de chômage plus élevés et une espérance de vie inférieure d’environ huit ans à celle des autres Australiens.
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