Depuis 1962 et la mise en place de protections renforcées pour les baigneurs, les nombres de victimes dues aux attaques de requins à diminuer drastiquement. Mais cette diminution spectaculaire se fait au prix d’un appauvrissement de la biodiversité s’alertent les associations environnementales.
Les clichés pris par des associations de protection de l’environnement ressemblent à du braconnage. On y voit des requins blanc, marteau ou tigres hameçonnés par la bouche et devenons témoins d’une longue agonie. Pourtant, ces pièges et hameçons ont été installés en 1962 par les autorités australiennes afin de protéger les côtes. Et ça marche : entre 1916 et 1962, 19 morts ont été déplorées contre seulement une depuis 1962.
Mais seulement voilà : entre-temps, 25,000 requins ont péri, soit 75% de la population de requin des eaux du Queensland. Cette extinction spectaculaire en l’espace d’à peine 50 ans fragilise et déséquilibre gravement les chaînes alimentaires et les écosystèmes marins de la côte-est australienne.
Refusant de choisir entre des pertes humaines ou animales, les associations préconisent une voie intermédiaires via une modernisation des dispositifs de sécurité. Le recours à des dispositifs non-léthales sont préconisés comme notamment des patrouilles aériennes permettant de détecter au loin des dangers.
Il semble aussi utile de rappeler que les requins sont responsables de 19 morts par/an. Le bilan reste élevé mais semble ridicule comparé aux serpents qui tuent plus 100,000 personnes par an ou encore aux moustiques, responsables de millions de morts chaque année selon l’OMS.
Source: Le Monde
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