Selon un rapport sur les sans-abris, les difficultés financières et le manque de logements abordables sont des facteurs clés du problème de l’itinérance en Australie.
Les personnes « rough sleepers » (NDLR: ceux qui vivent dans la rue, dorment dans les parcs, les voitures ou dans des habitations improvisées) sont la partie la plus visible de la population des sans-abris. Leur nombre a augmenté de 20% depuis 2011, selon un nouveau rapport de The Australian Institute of Health and Welfare et intitulé « Sleeping rough: A profile of Specialist Homelessness Services clients ».
Les rough sleepers représentent actuellement environ un sans-abri sur 14 en Australie, le reste trouvant un accueil dans des refuges, des couchsurfing ou dans des logements d’urgence. Selon le rapport, 157 000 personnes ont demandé de l’aide auprès des services spécialisés en itinérance (Specialist Homelessness Services – SHS) en 2011-2012, dont 13 700 personnes dormant à la rue.
Selon le rapport, les personnes dormant à la rue sont plus susceptibles d’être de sexe masculin, elles sont âgées de 35 ans ou plus, sans emploi, vivant seules et souffrant de problèmes de santé mentale et / ou de toxicomanie ou d’alcoolisme. 66% des personnes dormant dans les rues sont des hommes, mais dans la tranche des 15-34 ans, le taux de femmes est le plus élevé avec un pic à 55%. Celles-ci sont souvent victimes de violence domestique.
Logement et sans-abris
Les gens s’adressent à des services spécialisés de lutte contre l’exclusion liée au logement pour diverses raisons, mais le manque de logements convenables est un problème commun.
Les utilisateurs réguliers des services SHS ( ceux qui ont accédé aux services chaque année financière de 2011-2012 à 2014-2015) demandent en grande majorité de l’aide suite à des problèmes financiers (88%), au stress lié à l’abordabilité du logement (59%), difficultés au travail (25%) ou perte d’un emploi (45%) et enfin suite à l’addiction au jeu (8%).
Seule une faible proportion de personnes dormant dans la rue (de 6 à 14%) a bénéficié d’une solution de logement à long terme, et environ un dormeur malpropre sur cinq a connu des épisodes répétés d’itinérance. L’absence de solutions de logement à long terme a été identifiée comme la plus grande lacune dans la fourniture de services.
À la fin de la période d’étude de quatre ans, les agences de services spécialisés en itinérance (SHS) avaient aidé plus d’un quart (27%) des personnes vivant dans la rue à trouver un logement.
Sources: belgadistrictnews.com.au
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