Le prix vise également à « reconnaître tous les acteurs oeuvrant à la paix et la réconciliation en Éthiopie et dans les régions d’Afrique de l’Est et du Nord-Est », a-t-elle ajouté.
Le comité norvégien souligne en particulier le rôle du président érythréen Issaias Afeworki.
« La paix ne découle pas des actions d’un seul acteur. Lorsque le Premier ministre Abiy a tendu sa main, le président Afwerki l’a saisie et a contribué à formaliser le processus de paix entre les deux pays », indique-t-il.
Pas moins de 301 personnalités et organisations étaient en lice cette année.
L’an dernier, le Nobel de la paix était allé au médecin congolais Denis Mukwege et à la Yazidie Nadia Murad, ex-esclave du groupe Etat islamique, qui oeuvrent à « mettre fin à l’emploi des violences sexuelles en tant qu’arme de guerre ».
Le prix, qui consiste en une médaille d’or, un diplôme et un chèque de 9 millions de couronnes suédoises (environ 830.000 euros), est remis à Oslo le 10 décembre, date-anniversaire de la mort de son fondateur, l’industriel et philanthrope suédois Alfred Nobel (1833-1896).
Dans un testament rédigé un an avant sa mort, l’inventeur de la dynamite avait souhaité voir récompensés « ceux qui au cours de l’année écoulée auront rendu à l’humanité les plus grands services ».
Après le prix de la paix, le seul décerné à Oslo, celui d’économie donnera lundi à Stockholm le clap de fin à la saison Nobel.
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