Vous l’avez sans doute croisé en forêt, ou dans votre cave, sans savoir qui il était: le blob, curiosité biologique composée d’une unique cellule mais capable de comportements complexes, débarque au parc zoologique de Paris.
La nouvelle star du zoo au Bois de Vincennes – le premier du monde à accueillir cette espèce non animale – a pris ses quartiers dans le vivarium, où le public pourra faire sa connaissance à partir de samedi.
« Notre mission, c’est aussi de montrer les mystères de la nature », s’est félicité Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle et du parc zoologique, lors de la présentation à la presse.
Installé dans sa « blob zone », à l’abri de la lumière, le « physarum polycephalum » (son nom scientifique) ressemble à une masse spongieuse, jaune et visqueuse.
Ni animal, ni plante, ni champignon, c’est un organisme primitif, apparu il y a 500 millions d’années, avant le règne animal. « On ne sait pas bien où le mettre dans l’arbre du vivant », explique Bruno David.
Il fut longtemps considéré comme un champignon, avant d’être évincé de ce règne pour rejoindre, dans les années 1990, les myxomycètes, sous-classe des amibozoaires (dont les amibes).
Comme il n’a qu’une cellule, il est microscopique au démarrage de son cycle, et donc difficile à repérer dans son milieu- les forêts tempérées, à l’ombre, ou certaines caves.
Mais il possède plusieurs noyaux, qui peuvent se multiplier, ou se diviser, à volonté. « On peut créer des blobs de toutes les tailles, il n’y a pas de limite connue », explique à l’AFP Audrey Dussutour, éthologue au CNRS et spécialiste du blob.
Source : AFP
N’oubliez pas de nous suivre sur Facebook et Instagram, et de vous abonner gratuitement à notre newsletter
Des idées, des commentaires ? Une coquille ou une inexactitude dans l’article ? Contactez-nous à l’adresse redaction@lecourrieraustralien.com
Discussion à ce sujet post