Selon un groupe d’experts, il existe trois scénarios crédibles selon lesquels le Queensland pourrait atteindre son objectif de 50 % d’énergies renouvelables d’ici 2030.
Un groupe d’experts indépendants sur les énergies renouvelables a remis un rapport expliquant que « des actions gouvernementales significatives » sont essentielles pour que le Queensland puisse atteindre son objectif en matière d’environnement. Rappelons que, de tous les États australiens, le Queensland est le plus gros émetteur de gaz polluants.
Ce rapport démontre qu’il faudra entre 4000 et 5500 MW issus de sources renouvelables, entre 2020 et 2030, si le Queensland désire respecter ses engagements environnementaux.
Le premier scenario est le suivant. Jusque 2020, le gouvernement du Queensland pourrait utiliser des fonds fédéraux, en vertu de l’objectif national en matière d’énergies renouvelables, afin d’attirer de nombreux projets de production d’énergie verte.
Le rapport encourage le gouvernement australien à mettre en place des actions en matière d’environnement : « le gouvernement du Queensland ne contrôle pas la politique nationale environnementale, or celle-ci est un outil fondamental pour que le Queensland (et les autres États australiens) atteigne ses objectifs environnementaux ».
Un plan national de réduction des émissions polluantes pourrait aider le Queensland à atteindre 41 % d’énergies vertes, laissant au gouvernement du Queensland le soin de produire les 9 % restant.
Les deux autres scénarios font intervenir une hausse des énergies renouvelables. La première option mise sur une augmentation progressive des énergies vertes. La seconde s’appuie sur une hausse soudaine et rapide, proche de 2030, pour tirer profit du moindre coût des technologies. La première option coûterait 900 millions de dollars tandis que la seconde 500 millions. Toutefois, la meilleure solution consisterait en un mélange des deux options.
Aucun des scénarios ne prévoit « la fermeture des générateurs de carburants fossiles existants avant 2030 ». Néanmoins, les charges d’exploitation de ces générateurs fléchiraient de 600 millions à 1,1 milliard de dollars.
Le groupe d’experts recommande que ces actions environnementales soient financées via « les mécanismes du marché de l’électricité ». Ils prévoient que ces actions n’engendrent aucun coût étant donné que le prix de gros de l’électricité sera compensé par des subsides pour les énergies renouvelables.
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