Le premier avion évacuant des touristes australiens piégés dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie pendant une semaine, a atterri mardi à Brisbane.
L’appareil, un C130 Hercules de la Royal Australian Air Force, est le premier à avoir quitté le territoire français d’outremer depuis le début des troubles le 13 mai.
Le principal aéroport international à Nouméa est fermé aux vols commerciaux, bloquant des milliers de touristes sur l’archipel océanien.
Les visiteurs se sont retrouvés barricadés dans leurs hôtels, mal approvisionnés, alors que les autorités françaises tentaient de venir à bout des protestations, émeutes et pillages.
Depuis des jours, les militaires australiens et néo-zélandais attendaient le feu-vert des autorités françaises pour lancer les vols d’évacuation.
Les autorités françaises ont affirmé avoir dégagé des dizaines de barrages de séparatistes qui bloquaient les routes entre la ville et l’aéroport international, mais la situation reste tendue dans certains villages sur cette voie.
Deux avions militaires australiens et un néo-zélandais ont finalement pris les airs pour récupérer des passager de Nouméa à l’aéroport pour les vols intérieurs de Magenta, considéré comme plus accessible.
Une longue ligne de passager attendait sur le tarmac de l’aéroport pour monter à bord de l’avion militaire australien, a constaté un journaliste de l’AFP.
Les autorités australiennes ont annoncé avoir enregistré 300 demandes d’évacuation de la part de leurs citoyens. Le nombre exact de passagers en partance mardi n’a pas été précisé dans l’immédiat.
L’avion des forces de défense néo-zélandaises doit lui transporter « 50 passagers avec des besoins pressants », selon le ministre des affaires étrangères, Winston Peters.
« En coopération avec la France et l’Australie, nous travaillons sur de prochains vols dans les jours à venir », a-t-il affirmé.
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