Le sélectionneur néerlandais de l’Australie Bert van Marwijk, arrivé dans l’urgence, payera lui-même le salaire de ses huit assistants lors du Mondial-2018, la fédération des Socceroos n’ayant pas les moyens de le faire, a-t-il annoncé vendredi.
« Si vous voulez avoir une chance au Mondial, ces détails sont importants. On doit être professionnel, s’est justifié le technicien de 66 ans, interrogé par le média australien Fairfax. J’ai besoin d’eux car je n’ai pas le temps. Et donc, pour prendre en main l’équipe, je dois travailler avec des personnes que je connais. »
En Russie, il sera assisté par ses compatriotes Mark Van Bommel, Roel Coumans, Jurgen Dirkx et Taco Van den Velde, avec lesquels il a déjà travaillé, ainsi que deux analystes vidéo et deux superviseurs des adversaires.
« Ces adjoints doivent voir à travers mes yeux et savoir ce que je veux mettre en place. Je ne peux pas me permettre d’avoir des problèmes de communication avec eux. J’aurais bien voulu travailler avec des Australiens, mais je n’ai pas le temps. Se connaître, ça prend du temps, et je n’en ai pas », a poursuivi Van Marwijk, arrivé en janvier à la tête de l’Australie.
Le sélectionneur, qui avait échoué en 2010 en finale du Mondial avec les Pays-Bas, est engagé jusqu’à la fin du tournoi en Russie et il touchera 650.000 euros pour diriger l’Australie lors de la Coupe du monde.
« Ils connaissent ma manière de travailler et de jouer. Je les connais et je sais qu’ils viennent pour le défi et pas pour l’argent », explique le sélectionneur, qui avait précédemment qualifié l’Arabie Saoudite à la Coupe du monde mais avait quitté son poste en septembre 2017 après des divergences avec la fédération.
AFP
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