Le 8 mars 2014, le vol qui effectuait la liaison entre Kuala Lumpur et Pékin a disparu des radars avec 12 membres d’équipage et 227 passagers à bord, dont deux tiers de ressortissants chinois.
Ce dimanche, la Malaisie et l’Australie ont réaffirmé leur intention de retrouver l’appareil. Le 29 janvier dernier, la Malaisie a officiellement déclaré que cette disparition était un accident mais, malgré des opérations de recherches internationales de très grande ampleur, l’avion reste introuvable. Depuis des mois, des navires explorent le fond sous-marin dans le sud de l’océan Indien, en utilisant des sonars sophistiqués qui ont déjà ratissé environ 40% d’une « zone prioritaire de recherche » sur quelque 60 000 kilomètres carrés.
Malgré « les maigres éléments matériels » dont disposent les enquêteurs, « la Malaisie reste engagée dans les recherches et garde l’espoir que le vol MH370 sera localisé », a déclaré le premier Ministre Malaysien Najib Razak dans un communiqué.
Le Premier ministre australien Tony Abbott a, de son côté, fait savoir ce dimanche lors d’une conférence de presse que si ces opérations n’aboutissaient pas, l’Australie et ses partenaires avaient « l’intention de lancer d’autres recherches » dans un périmètre équivalent de 60 000 kilomètres carrés. « Nous le devons aux familles des victimes », a dit Tony Abbott, en se disant « raisonnablement confiant » quant aux chances de succès des recherches. L’Australie s’est engagé à continuer les opérations de recherche jusqu’en mai.
L’explication la plus crédible avancée jusqu’ici par les responsables de l’enquête est qu’une brusque chute du niveau de l’oxygène au sein de l’appareil a rendu l’équipage et les passagers inconscients. L’avion aurait continué de voler en pilotage automatique, jusqu’à sa chute en mer, faute de carburant.
Les familles, pour une grande part, sont convaincues que la Malaisie leur cache la vérité.
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