Robert Doyle a démissionné de son poste de maire de Melbourne. Il a également quitté la présidence de Melbourne Health.
Dimanche soir, M.Doyle a publié les déclarations de sa femme, Emma Page Campbell et de son avocat Nick Ruskin, mais ne s’est pas exprimé publiquement.
M.Doyle était en arrêt depuis la mi-décembre, lorsque la conseillère municipale Tessa Sullivan, l’une de ses collègues de travail, avait démissionné après l’avoir accusé de harcèlement et d’agression sexuelle. D’autres femmes, notamment la conseillère municipale Cathy Oke et la photographe Dianne Mallas, avaient porté des accusations similaires par la suite.
Dans sa déclaration, l’épouse de M.Doyle, Emma Page Campbell, affirme qu’elle soutient son mari et que celui-ci avait été « à l’agonie » ces dernières semaines. D’après elle, les accusations ont été portées « dans un contexte où la culpabilité présumée l’emporte sur l’innocence. »
L’avocat de M.Doyle, Maître Ruskin, estime quant à lui qu’au cours des dernières semaines, les droits de son client à une justice équitable n’ont pas été respectés. Vendredi, on avait annoncé un possible délai dans l’enquête du fait que Robert Doyle avait de sérieux problèmes de santé. Maître Ruskin a confirmé que M.Doyle avait été extrêmement affecté par ces accusations et qu’il avait d’ailleurs été admis à l’hôpital pour « commencer sa convalescence ».
Après la démission de Mme Sullivan, le conseil municipal de Melbourne avait engagé Maître Freckelton pour mener une enquête indépendante. Au moins quatre femmes ont accusé M.Doyle de harcèlement sexuel au cours de l’enquête. L’une d’elle a porté plainte officiellement, déclarant que M.Doyle n’arrêtait pas de lui toucher la jambe pendant un dîner de gala. Quant à la photographe Dianne Mallas, elle affirme que M.Doyle lui a touché l’intérieur des cuisses et effleuré sa poitrine en 1997 dans son bureau lorsqu’il était député de Malvern.
D’autres victimes présumées ont contacté Maître Freckleton pour lui faire part d’attitudes déplacées de M.Doyle dans différents contextes : lorsqu’il était professeur, leader de l’opposition et président de Melbourne Health. Le nombre de femmes concernées n’a pas été rendu public.
Sources : theage.com.au, abc.net.au
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