Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
Le géant minier australien Fortescue a confirmé mardi qu’il était à son tour en discussion avec la République démocratique du Congo pour développer le méga-projet hydro-électrique d’Inga sur le fleuve Congo, potentiellement le plus puissant au monde, après un consortium sino-espagnol.
« Aucun accord contraignant formel n’a été conclu à ce stade. Le cas échéant, le groupe en informera les marchés », ajoute le groupe, qui se présente comme un leader mondial dans l’exploitation du minerai de fer.
Andrew Forrest a publiquement déclaré qu’il était prêt à investir des « dizaines de milliards de dollars » dans le projet, dimanche à Goma dans l’Est de la RDC, en marge d’une conférence de presse du président congolais Félix Tshisekedi.
Le groupe australien Fortescue Metal group (FMG) a signé en septembre « un protocole d’accord avec le ministère du plan », déclarait en février dans une vidéo Alexy Kayembe, conseiller du chef de l’État pour les infrastructures.
Dans cette « convention » avec la RDC que la presse a pu consulter, Fortescue affirme avoir identifié « plus de 70 gigawatts d’énergie hydro-électrique potentielle » dans les différentes phases du projet Inga.
La RDC cherche depuis des années à moderniser deux premiers barrages d’Inga I (351 MW) et Inga II (1.424 MW), construits respectivement en 1972 et 1982 sur les rapides du fleuve Congo, tout à l’ouest du pays.
Pour se faire, les autorités congolaises ont signé un premier « protocole d’accord » avec un consortium sino-espagnol pour le projet d’Inga III d’une capacité de 11.000 MW (11 GW), et d’un coût de 13,9 milliards de dollars.
Le contrat de concession est toujours en cours de « finalisation », a indiqué mardi à l’AFP un chargé de mission délégué au projet Inga, Bruno Kapandji.
Emmené par l’entreprise d’État China Three Gorges Company, ce consortium a connu début 2020 le retrait du groupe de travaux publics espagnol ACS de Florentino Perez, par ailleurs président du Real Madrid.
Les Australiens de Fortescue veulent développer les tranches du projet d’Inga 3 à 8, tout en reconnaissant « les droits potentiels existants détenus sur Inga 3 par des tiers », selon la convention de septembre signée avec la RDC.
« Tshisekedi vend le sol et sous sol de la RDC à Forrest (…) Quelles contre-parties? », a protesté l’opposant et ancien Premier ministre Adolphe Muzito.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales sur place ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 80 millions d’habitants faute de centrales hydroélectriques.
C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4.700 km) avec l’un des débits les plus puissants du monde (40.000 m3/s).
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