Selon ce test en réalité virtuelle inventé pour trouver du personnel, la nouvelle génération d’espions australiens devra être capable d’identifier des caractéristiques, repérer de petits détails et écouter attentivement.
Les services secrets australiens ASIS (Australian Secret Information Service), qui envoient des agents à l’étranger, cherchent de nouveaux espions pour rejoindre leurs rangs. Pour cela, ils viennent de produire une série de questions non conventionnelles dans un test appelé « L’entretien le plus intéressant de votre vie».
Dans cet entretien virtuel, qui ne dure que cinq minutes, les recrues potentielles doivent déterminer le chiffre manquant d’une série de boutons dans un ascenseur en se souvenant des informations données et des détails récoltés en écoutant les conversations de plusieurs personnes.
Leurs compétences interpersonnelles, leur empathie et leur connaissance des villes étrangères sont également inclues dans le test.
« Comme vous l’aurez constaté, les agents ASIS peuvent remarquer le moindre détail. Dans les services secrets, l’écoute est aussi importante que la vue, » peut-on entendre dans l’entretien.
Bien évidemment, il est normal de se demander pourquoi ce test a été rendu public au lieu d’être gardé secret.
La ministre des affaires étrangères Julie Bishop répond à cette question en expliquant que, pour des raisons évidentes, peu de personnes sont au courant du travail d’ASIS, compliquant ainsi le recrutement de nouveaux membres.
« Les postulants sont invités à postuler à ce qui peut être considéré comme l’entretien le plus intéressant pour identifier les individus intelligents, attentifs et empathiques pouvant travailler pour ASIS, » a-t-elle déclaré.
« Bien que ces compétences soient spéciales, elles ne sont pas uniques. Les candidats peuvent venir de tout milieu professionnel. (…) Ils doivent pouvoir démontrer qu’ils peuvent établir des relations et prêter attention aux détails. Ils doivent être discrets et capables de récolter des informations de sources humaines. Les candidats doivent également être prêts à vivre à l’étranger. »
Même si ce test risque de faire beaucoup parler de lui, Mme Bishop a spécifiquement souligné qu’il était confidentiel.
Une note au début de « l’entretien » demande d’ailleurs aux participants de porter des écouteurs pour le garder secret. A la fin de l’épreuve, vous pourrez repasser le test ou postuler pour un travail.
Source : canberratimes.com.au
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