Requin-taupe bleu ou petit requin-taupe… des requins emblématiques se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain pour leur chair et leurs ailerons, alerte la nouvelle Liste rouge des espèces menacées.
Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
Suivez Le Courrier Australien sur Facebook et Instagram et abonnez-vous gratuitement à notre newsletter. Des idées, des commentaires ? Une coquille, une inexactitude ? Contactez-nous
Requin-taupe bleu ou petit requin-taupe… des requins emblématiques se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain pour leur chair et leurs ailerons, alerte la nouvelle Liste rouge des espèces menacées.
Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
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Requin-taupe bleu ou petit requin-taupe… des requins emblématiques se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain pour leur chair et leurs ailerons, alerte la nouvelle Liste rouge des espèces menacées.
Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
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Requin-taupe bleu ou petit requin-taupe… des requins emblématiques se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain pour leur chair et leurs ailerons, alerte la nouvelle Liste rouge des espèces menacées.
Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
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Requin-taupe bleu ou petit requin-taupe… des requins emblématiques se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain pour leur chair et leurs ailerons, alerte la nouvelle Liste rouge des espèces menacées.
Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
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Requin-taupe bleu ou petit requin-taupe… des requins emblématiques se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain pour leur chair et leurs ailerons, alerte la nouvelle Liste rouge des espèces menacées.
Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
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Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
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Requin-taupe bleu ou petit requin-taupe… des requins emblématiques se retrouvent menacés d’extinction, victimes de l’appétit humain pour leur chair et leurs ailerons, alerte la nouvelle Liste rouge des espèces menacées.
Quelque 17 espèces de raies et requins sur les 58 dernièrement évaluées sont désormais classées à risque d’extinction, selon l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui publie un bilan plus détaillé et inquiétant que les précédents.
« Nos résultats sont alarmants, mais pas surprenants », souligne Nicholas Dulvy, professeur à l’université Simon Fraser (Canada) et co-président du Groupe d’experts requins de l’UICN (174 spécialistes issus de 55 pays) : ces animaux, qui ont une croissance particulièrement lente, « sont très recherchés et ne bénéficient pas de mesures de protection contre la surpêche ».
Un des cas les plus préoccupants est celui du requin-taupe bleu, le plus rapide de tous, classé « en danger ». La population de ce poisson qui peut faire des pointes de vitesse à 70 km/h, s’est épuisée dans le monde entier, avec un déclin de 60% dans l’Atlantique sur 75 ans.
L’animal, apprécié pour sa viande et ses ailerons très prisés des Chinois, est la cible de flottes de pêche puissantes, notamment celles de l’UE.
Son cousin, le petit requin-taupe, est aussi jugé « en danger ». Jusqu’ici classées « vulnérables », ces deux espèces sont désormais dans la même catégorie que l’éléphant d’Asie et la baleine bleue.
En mai, les Etats du monde sont appelés à se prononcer, sur proposition mexicaine, sur l’inscription des requins-taupes à l’annexe II de la CITES, la Convention sur le commerce international d’espèces de faune et de flore menacées d’extinction.
Un tel statut imposerait une régulation de leur pêche.
Dans cette nouvelle Liste rouge, six espèces sont classées en « danger critique », dont trois pour la première fois. Onze autres sont soit « en danger » soit « vulnérables ».
Les requins comptent plus de 400 espèces, dont le groupe de l’UICN a entrepris de dresser le bilan.
Trois ans de gestation
Pour les animaux terrestres, les experts s’intéressent aux tailles de populations et à la répartition géographique. Pour le milieu marin, ils étudient le rythme du déclin des effectifs, ce qui nécessite des points de référence, chose délicate surtout en haute mer.
C’est seulement depuis une dizaine d’années que les scientifiques ont pu établir ces points de départ, à l’aide notamment des thoniers, contraints de recenser leurs prises accessoires, entre autres de requins.
« Au bout de dix ans, on sait que la situation est bien pire qu’on ne l’avait imaginé », dit M. Dulvy.
Et si les thoniers contrôlent mieux leurs prises de thon, certains pêcheurs profitent des prises collatérales de requins.
Dans l’océan Indien, au large des côtes de la mer d’Arabie et du golfe du Bengale, « les pêcheries de thon sont en fait des pêcheries de requin, avec des prises accessoires de thon », note M. Dulvy.
Inversement, les raies et requins en assez bon état (« de préoccupation mineure ») sont ceux dont la chair n’est pas prisée, comme la pastenague violette, ou vivant à de trop grandes profondeurs pour les engins de pêche, comme le requin grande-gueule.
Les experts de l’UICN appellent donc à « l’adoption immédiate de limites de capture, ainsi qu’à l’interdiction du débarquement des espèces « en danger » ou « en danger critique d’extinction+ ».
Le groupe a étudié la situation de l’Australie, pays en pointe en matière de conservation.
« Plus de la moitié des espèces australiennes évaluées ont été classées +de préoccupation mineure+ grâce, en grande partie, à l’application de limites de capture », selon Peter Kyne, de l’université Charles Darwin.
« Les neuf requins australiens en grand danger sont pour l’essentiel des espèces d’eau profonde qui ont une croissance exceptionnellement lente et sont donc mal équipées pour résister à une pression halieutique même modeste », dit-il, citant l’aiguillat aux yeux verts, dont la gestation de près de trois ans est la plus longue du règne animal.
Les requins peuplent les océans depuis 400 millions d’années, et jouent un rôle de premier plan dans la chaîne alimentaire.
Selon une étude de 2013, quelque 100 millions d’entre eux sont pêchés chaque année.
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