La Première Ministre Jacinda Ardern l’a annoncé mardi dernier : les étrangers ne pourront plus acheter de maison déjà construite en Nouvelle-Zélande.
Cette mesure vise à stopper l’envolée des prix de l’immobilier. Elle a fait l’objet de longues négociations entre le parti Labour et Winston Peters, leader du parti populiste New Zealand First placé en position de « faiseur de roi » lors des récentes élections, pour former un gouvernement de coalition (qui inclut également les Greens).
« Nous avons décidé d’interdire l’achat de maisons existantes par des étrangers », a déclaré Mme Ardern, spécifiant que cela ne concernait que les non-résidents. « Nous étudions également l’application de cette mesure aux terres agricoles et à d’autres infrastructures importantes. »
Winston Peters, devenu vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères dans le gouvernement de coalition, est notoirement opposé à l’immigration. Il a déclaré que cette décision signifiait clairement que « la Nouvelle-Zélande n’est plus à vendre. »
La pénurie de maisons dans les grandes villes néo-zélandaises, combinée aux acquisitions de propriétés par des étrangers, a été l’un des sujets principaux de la campagne pour les élections du 23 septembre.
La campagne de Jacinda Ardern s’était concentrée sur le volet social, en proposant de rendre l’accès à la propriété plus facile et en promettant d’améliorer la couverture santé. Elle avait déclaré que le capitalisme avait clairement échoué à fournir un toit aux pauvres.
La coalition menée par la jeune Jacinda Ardern a mis fin à 9 ans de pouvoir pour le parti conservateur National Party. Lors de son investiture, la Première Ministre a promis une réduction des inégalités. Parmi les priorités de son gouvernement, elle a cité l’augmentation du salaire minimum, de nouvelles mesures pour la protection de l’environnement et la réduction de la pauvreté des enfants.
Source : AFP
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