Mardi soir, un homme armé a ouvert le feu dans le centre-ville de Darwin tuant 4 personnes et faisant 2 blessés graves. Selon la police, le suspect présumé était en liberté conditionnelle et portait un bracelet de surveillance électronique lors du massacre. Une faille dans le système judiciaire difficile à avaler pour la famille des victimes.
Le premier ministre du Territoire du Nord a annoncé un examen de toutes les personnes faisant actuellement l’objet d’une surveillance électronique.
Le tireur avait été libéré sur parole en janvier et portait un bracelet de surveillance électronique. Le chef de la police du NT, Reece Kershaw a déclaré mercredi que »le tireur avait été libéré de prison après avoir purgé quatre ans d’une peine de six ans de prison. »
Le Premier Ministre régional Michael Gunner a préféré quant à lui jouer la carte de la fermeté : « Nous avons demandé à la commission d’examen des libérations conditionnelles de présenter immédiatement un rapport détaillé sur ce qui s’est passé avec ce présumé délinquant, et nous avons demandé que tous ceux qui sont en liberté conditionnelle et en surveillance électronique soient également examinés » avant de poursuivre : « Nous ne tirerons pas de conclusions hâtives, mais nous faisons tout ce qu’il faut pour assurer la sécurité des territoires. »
Une fermeté politique qui semble bien peu réconfortante pour les familles des victimes : »ces mesures de renforcement des contrôles ne feront pas revenir nos fils » soupire une mère de famille qui souhaite porter plainte contre l’État pour »manquement grave à la sécurité des personnes ». Affaire à suivre donc…
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