Les images capturées par les caméras de France Télévisions sont impressionnantes. On y voit un immense glacier, ou plutôt ce qu’il en reste, reculer toujours plus loin dans la vallée.
« Dans 10 ans, il ne restera plus rien »
« En 2009, le glacier s’arrêtait ici » indique une pancarte plantée au milieu de ce qui est désormais un vaste champ de pierres. Certains randonneurs n’en reviennent pas, et pourtant, les faits sont là. Le glacier Franz Josef, le plus célèbre de Nouvelle-Zélande et l’un des plus accessibles au monde, fond à vue d’œil. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en l’espace de 10 ans, le glacier a reculé de 800 mètres.
« Notre famille est très attristée par la disparition progressive du glacier. À ce rythme, dans 10 ans, il ne restera plus rien à visiter » a déclaré Steve Peake, un habitant d’Auckland interviewé par Newshub. Mr Peake, qui s’était déjà rendu sur les lieux en 2009, a pu prendre deux photographies distantes de dix ans d’écart. Et c’est peu dire que d’affirmer que la différence est impressionnante.

Les glaciers, sentinelles du changement climatique
Les glaciers, qui contiennent environ 70% des réserves d’eau douce de notre planète, figurent parmi les premiers éléments naturels affectés par le réchauffement climatique. D’après une étude menée par des chercheurs de l’Université de Zürich, ce sont près de 9000 milliards de tonnes de glace qui ont disparu en un demi-siècle.

L’élévation du niveau des océans, dont la fonte des glaciers est l’une des causes principales, menace également la Nouvelle-Zélande. Un reportage diffusé par l’une des principales chaînes de télévision de l’archipel s’est intéressé aux conséquences qu’aurait une montée du niveau de la mer de 3 mètres. Il apparaît qu’une grande partie du centre-ville d’Auckland, la ville la plus peuplée de Nouvelle-Zélande et le cœur économique du pays, serait engloutie par les eaux.
En d’autres termes, dans ce pays de 4 millions d’habitants, le changement climatique est l’affaire de tous. Y compris des citadins…
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