L’Australie négocie avec les États-Unis l’achat de millions de barils de pétrole afin d’accroître les niveaux dangereusement bas de carburant stocké sur le sol national.
Le gouvernement Morrison discute avec l’administration Trump pour obtenir du pétrole de la réserve de carburant américaine, l’Australie cherche en effet un moyen de remédier à la baisse de l’offre locale. L’Australie dispose actuellement de suffisamment d’essence et de pétrole pour une durée de 28 jours, soit bien moins que les 90 jours prescrits par un accord international.
Le ministre de l’Énergie, Angus Taylor, a déclaré que l’Australie négociait avec les États-Unis mais nn’a pas précisé le coût d’un accord:
« Le gouvernement a lancé une deuxième initiative depuis les élections pour veiller à ce que nous continuions à renforcer la sécurité des Australiens. L’accès via un accord contractuel augmenterait considérablement nos stocks et notre flexibilité d’approvisionnement. »
Il faudrait 20 à 40 jours pour que les réserves de pétrole des États-Unis soient envoyées en Australie, a déclaré le ministre à la radio ABC.
M. Taylor souhaite également que le traité de l’Agence internationale de l’énergie, qui définit l’accord d’approvisionnement de 90 jours, soit réécrit pour tenir compte du pétrole en transit vers l’Australie. «Un mécanisme modernisé, qui comprend les stocks de pétrole en transit vers l’Australie, combiné à nos autres initiatives de sécurité du carburant, signifierait qu’à compter de mai 2019, nous serions en conformité avec 92 jours de stock», a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, l’Australie importe 90% de ses besoins en pétrole.
M. Taylor souhaite également que l’eau fasse partie du mécanisme de l’AIE.
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