Le gouvernement australien affirme qu’un groupe de réfugiés à destination des États-Unis a été touché par les mesures de répression du président Donald Trump en matière de migration.
Le 20 janvier, quelques heures après son entrée en fonction, Donald Trump a publié un décret mettant fin à l’arrivée de tous les réfugiés aux États-Unis.
En vertu d’un accord américano-australien de 2016, jusqu’à 1 250 réfugiés détenus dans des centres de détention offshore australiens pouvaient demander à être réinstallés aux États-Unis.
À la fin du mois d’août de l’année dernière, 1 106 réfugiés avaient déjà rejoint les États-Unis, a indiqué le gouvernement australien.
« Moins de 30 personnes en transit continuent de chercher à se réinstaller aux États-Unis par le biais de l’accord de réinstallation américain – les cas sont à divers stades du processus », a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Le décret de Donald Trump concerne toutes les demandes de réfugiés, y compris celles émanant de personnes se trouvant temporairement en Australie, a précisé le porte-parole dans une déclaration fournie vendredi à l’AFP.
L’Australie « attend d’autres conseils » de la part des États-Unis concernant ses plans pour le programme de réinstallation des réfugiés, a indiqué le ministère.
Dans le cadre d’une politique très stricte mise en place en 2012, l’Australie a envoyé des milliers de migrants tentant de rejoindre le pays par bateau dans des centres de « traitement offshore ».
Ils étaient détenus dans deux centres de détention, l’un sur l’île de Nauru et l’autre, fermé depuis, sur l’île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
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