La Ministre des Affaires étrangères, Julie Bishop, a annoncé un financement pour le Fonds vert pour le climat (UN Green Climate Fond) lors du sommet climatique de l’ONU à Lima ce mercredi. L’argent proviendra du budget des aides géré par le bureau des affaires étrangères.
Le fonds international aidera les pays en développement pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et les aider à s’adapter aux impacts du changement climatique.
Le président américain Barack Obama a déclaré que les Etats-Unis effectueront un don de US $ 3 milliards. « J’exhorte les autres dirigeants et les grandes économies, en particulier au sein du G20, à donner des contributions qui viendront soutenir cette dynamique », avait précisé M. Obama en novembre dernier lors du G20 à Brisbane.
À l’époque, le Premier ministre Tony Abbott avait refusé d’engager une contribution australienne, au contraire d’autres pays comme le Japon, le Canada et le Royaume-Uni. Après le sommet du G20 à Brisbane, Tony Abbott avait déclaré que chaque pays choisissait la manière dont il voulait lutter contre le changement climatique et qu’il soutenait toujours «l’industrie du charbon ».
Aujourd’hui, il a déclaré que l’Australie va s’engager à verser $ 200 millions sur quatre ans pour le Fonds vert pour le climat des Nations Unies, « en accord avec notre engagement de jouer notre rôle dans la réponse mondiale au changement climatique ».
« Tous les pays doivent prendre des mesures concrètes et sur le changement climatique tout en préservant la croissance économique », a déclaré M. Abbott dans une déclaration conjointe avec Mme Bishop.
L’argent portera le total des contributions internationales au fonds à 10 milliards de dollars, dépassant l’objectif initial. La somme de $200.000.000 peut sembler faible mais elle est semble équivalente aux contributions de pays qui ont des proportions similaires en nombre d’habitants. Le Canada offre $250.000.000.
Les Verts et le Labour estiment que l’Australie aurait dû contribuer plus et que ce geste ne doit pas se substituer à l’établissement d’une réelle politique contre le changement climatique. L’Australie a promis qu’elle réduirait ses émissions de gaz à effet de serre de 5% d’ici 2020 mais aucune réelle action n’a été appliquée à ce jour pour réaliser cet objectif.
Pour rappel, l’Australie, avec son utilisation de l’énergie au charbon et sa relative petite population de 23 millions, est l’un des pires pollueurs par habitant de gaz à effet de serre du monde et est mis sous pression pour faire davantage pour lutter contre la menace climatique.
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