L’agence spatiale australienne, nouvellement créée, a signé un partenariat avec son homologue française, les deux parties espérant faire progresser le développement de leurs programmes spatiaux respectifs.
En vertu du protocole d’accord, l’Agence spatiale australienne (Australian Space Agency) et le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) ont déclaré qu’ils allieraient leurs forces pour développer leurs capacités spatiales, en particulier dans les domaines des opérations, de la science, de l’observation de la Terre et des systèmes de positionnement et dans le domaine des communications.
« Cette association stratégique entre les agences spatiales des gouvernements australien et français aidera les universités, les instituts de recherche, les entreprises et les communautés de nos pays à travailler ensemble dans différents domaines. Cette association permet aux deux pays de s’engager dans un partenariat ambitieux. », a déclaré Karen Andrews, ministre de l’Industrie, des Sciences et de la Technologie.
Dans le cadre de ce protocole, Canberra Space, le CNES, et l’Université de Nouvelle-Galles du Sud, se sont déjà associés pour développer the Australian National Concurrent Design Facility (ANCDF) , consacré au développement de technologies satellites.
Selon Andrews, cette association accélérera la capacité de l’Australie à fournir une technologie spatiale de « classe mondiale » et à soutenir les futures missions conjointes.
Le gouvernement fédéral a annoncé qu’il allouerait 41 millions de dollars australiens sur le budget 2018-2019 à l’Agence spatiale australienne — celle-ci avait été créée en mai avec un financement initial de 15 millions de dollars australiens. En outre, le gouvernement a confié la direction de l’agence à l’ancien directeur du CSIRO, Megan Clark, pour sa première année.
Ce dernier a déclaré que la signature de l’accord avec l’agence française représentait le début du voyage de l’Agence spatiale australienne avec les autres nations de l’espace.
Le gouvernement fédéral s’attend à ce que l’agence soutienne le développement et l’application à long terme des technologies spatiales, fasse croître l’industrie spatiale australienne et sécurise la place du pays dans l’économie spatiale mondiale.
« Nous pensons pouvoir créer 10 000 à 20 000 emplois supplémentaires à l’horizon 2030 et, surtout, faire passer cette industrie de 4 à 10 milliards de dollars australiens, ce qui représenterait une part très importante de notre économie. » a déclaré M. Clark.
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