L’aéroport international d’Athènes a testé pendant plusieurs semaines un procédé de reconnaissance faciale des passagers voyageant dans l’espace Schengen, avec l’objectif de l’étendre s’il fait gagner du temps avant l’embarquement, a-t-on appris mercredi auprès du bureau de presse de l’aéroport.
En pratique, avec ce système appelé « Smart Path » mis au point par l’entreprise SITA, le passager n’a plus qu’à s’enregistrer sur des bornes informatiques où il est pris en photo et scanne son passeport. Il peut ensuite passer rapidement les portes de sécurité où son visage est reconnu par des caméras biométriques.
Ce projet pilote, qui a débuté en décembre, n’était pour l’instant accessible qu’aux passagers voyageant avec la compagnie grecque Aegean Airlines au sein de l’espace Schengen.
« Si les résultats sont probants et qu’effectivement le processus d’embarquement est plus rapide, il pourrait être étendu à plus de passagers dans une deuxième phase qui devrait commencer rapidement », a indiqué à l’AFP un représentant de l’aéroport d’Athènes.
Selon Alexandros Ziomas, un responsable de l’aéroport international d’Athènes cité dans un communiqué de SITA, ce système « a réduit le temps nécessaire à l’enregistrement et à la vérification de l’identité du passager à la sécurité à seulement quelques secondes ».
Athènes est « le premier aéroport en Europe » à tester ce système de reconnaissance faciale qui est déjà utilisé à Brisbane (Australie), Doha (Qatar) et Orlando (Etats-Unis), selon le communiqué de l’entreprise publié fin mars.
D’autres aéroports en Europe, notamment Paris-Orly, Paris-Charles-de-Gaulle et Nice (sud de la France), devraient également implanter ce dispositif en 2019, selon SITA.
Source : AFP
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