La ministre néo-zélandaise de l’Espace a déclaré lundi que le pays allait sévir contre les « entités étrangères » qui tenteraient de traquer des activités spatiales et satellitaires depuis son territoire.
« Nous prenons des mesures pour soutenir l’intérêt de la Nouvelle-Zélande pour une utilisation sûre, sécurisée et responsable de l’espace et pour mettre fin à toute tentative d’entités étrangères ne partageant pas nos valeurs ou nos intérêts », a indiqué dans un communiqué la ministre Judith Collins.
Les services de renseignement néo-zélandais ont révélé l’année dernière que des entités étrangères avaient cherché à établir en Nouvelle-Zélande des infrastructures spatiales censées être destinées à la recherche civile.
Dans chaque cas, elles avaient « délibérément caché » leurs pleines capacités, ce qui aurait pu contribuer à des activités militaires étrangères, a déclaré le service de renseignement de sécurité néo-zélandais.
La Nouvelle-Zélande est « un excellent emplacement pour les infrastructures au sol et un environnement idéal pour l’étalonnage et la validation des données d’observation de la Terre », affirme Judith Collins.
La ministre a précisé que de nouvelles réglementations entreront en vigueur en juillet pour mettre fin aux « interférences étrangères » avec les infrastructures permettant de suivre et de contrôler les engins spatiaux, de surveiller l’espace et de transférer des données vers et depuis les engins spatiaux, a-t-elle précisé.
Des amendes pourraient être mises en place, allant de 50.000 dollars néo-zélandais (plus de 26.000 euros), accompagnés d’une peine maximale d’un an de prison pour les personnes physiques, jusqu’à 250.000 dollars (plus de 130.000 euros) pour les personnes morales.
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