La chercheuse anglo-australienne Kylie Moore-Gilbert, emprisonnée en Iran, est en bonne santé « compte tenu de sa situation » a indiqué dimanche sa famille, dans un communiqué démentant les rumeurs selon lesquelles elle aurait tenté de se suicider.
Des défenseurs des droits de l’Homme en Iran ont affirmé il y a quelques jours que la professeur en études islamiques de l’Université de Melbourne, condamnée à dix ans de prison pour espionnage, avait tenté plusieurs fois de mettre fin à ses jours.
Dans un communiqué publié par le ministère australien des Affaires étrangères, sa famille assure lui avoir parlé « à plusieurs reprises » au cours des dernières semaines.
« Elle a démenti avoir tenté de se suicider ou avoir été torturée », assure sa famille. « Elle semble en bonne santé, compte tenu de sa situation ».
Son arrestation a été confirmée en septembre 2019 mais sa famille a indiqué qu’elle avait été incarcérée plusieurs mois auparavant. Elle a toujours nié être une espionne.
Dans des lettres sorties clandestinement de prison, et publiées en janvier dans la presse anglaise, Kylie Moore-Gilbert a écrit qu’elle avait passé dix mois à l’isolement, ce qui avait « porté gravement atteinte » à sa santé.
« Je pense souffrir de graves problèmes psychologiques », avait-elle écrit.
« Nous n’acceptons pas l’accusation portée contre elle et continuons de déployer tous les efforts pour qu’elle puisse revenir en Australie le plus tôt possible », a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Kylie Moore-Gilbert est détenue dans la prison Evin de Téhéran, où l’anglo-iranienne Nazanin Zaghari-Ratcliffe était emprisonnée avant d’être placé en liberté surveillée à cause de la pandémie de coronavirus.
L’Iran assure avoir libéré environ 100.000 prisonniers, dont un millier d’étrangers, afin de diminuer sa population carcérale pendant la pandémie.
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