Malgré le confinement en vigueur à Sydney, le nouveau conseil consulaire d’Australie, Fidji et PNG résultant des élections du mois dernier s’est réuni en visio-conférence hier pour la première fois.
L’occasion d’installer officiellement ce conseil pour une nouvelle mandature, de faire le point sur ses compétences, d’élire son président, de compléter l’information des nouveaux élus sur la sphère d’activité du consulat général de France et de se mettre au travail.
Jean-Philippe Grange, tête de liste Ensemble, Citoyens et Solidaires ! et sa colistière Caroline Brunel forment un tandem dans ce nouveau collectif. Ils sont rejoints par Elise Leger (Solidarité Français en Australie), Serge Thomann (Ensemble, Maintenant) et Valérie Villiere (Alliance Solidaire des Français de l’étranger).
A l’occasion de cette première réunion Jean-Philippe Grange a été élu à l’unanimité président du conseil consulaire. Une « première » car jusqu’à présent les consuls généraux (ou les ambassadeurs en fonction des pays) présidaient les conseils consulaires.
On notera au menu des discussions de ce premier conseil une série de sujets portés à l’ordre du jour par les élus : le bilan des élections consulaires, la prolongation du dispositif d’aides sociales « spécial COVID » jusqu’à décembre 2021, le calendrier des tournées consulaires, un point d’actualité sur la fermeture des frontières australiennes, une information sur le blocage actuel des négociations sur une convention bilatérale de sécurité sociale (visant à garantir la continuité des droits de protection sociale aux personnes en situation de mobilité) entre la France et l’Australie et l’impact de la crise de la COVID 19 sur les manifestations prévues en Australie à l’occasion du 14 juillet….
A l’issue de la rencontre, Jean-Philippe Grange a eu l’occasion de remercier l’ensemble de ses collègues pour la preuve de confiance exprimée à l’occasion de ce vote. Il a aussi remercié la Consule générale de France Anne Boillon et son équipe, pour l’organisation de ce conseil dans des conditions logistiques un peu particulières.
Le cycle électoral des consulaires étant maintenant clos, le nouveau président a également précisé l’état d’esprit dans lequel il abordait la période qui s’ouvre : « Nos convictions respectives demeurent, bien entendu, mais nous entrons dans une nouvelle phase : celle du travail – le plus collectif possible – au service de l’ensemble de nos compatriotes, dans ce nouveau conseil consulaire largement renouvelé et féminisé ». Ajoutant qu’il espérait « un travail efficace, dans le dialogue et la transparence entre élu.e.s et avec l’administration », il a donné rendez-vous prochainement à ses collègues pour travailler sur plusieurs sujets de fond aux services des Françaises et des Français de la circonscription.
Il semble qu’un premier engagement de campagne soit en cours de réalisation : celui de travailler en bonne intelligence et dans le respect de l’intérêt général avec toutes et tous !
Rappel – Les Français établis hors de France sont représentés à plusieurs niveaux : dans leur pays de résidence par les conseillers des Français de l’étranger, à l’Assemblée des Français de l’étranger par 90 conseillers, au Parlement par 11 députés et 12 sénateurs. Les conseillers des Français de l’étranger issus des élections de 2021 ont été exceptionnellement élus pour un mandat de cinq ans, au lieu de six. Ils siègent dans des conseils consulaires de leur circonscription d’élection, réunis sous la présidence de l’un d’entre eux, au moins deux fois par an, en fonction du volume et de la nature des sujets à traiter. Ils siègent par ailleurs dans les conseils consulaires sous différents formats (Protection et Action Sociale, attributions des bourses scolaires, subventions des Organismes Locaux d’Entraide et de Solidarité, subvention aux associations françaises de la circonscription…).
Les conseils consulaires sont ainsi consultés par le chef de poste consulaire et sont compétent sur toute question concernant les Français établis dans leur circonscription et en particulier relative à la protection et l’action sociale (allocations, secours, aides aux associations), l’emploi, la formation professionnelle et l’apprentissage, l’enseignement français à l’étranger (bourses scolaires, Conseils d’Etablissement des écoles AEFE) et la sécurité. Les 443 conseillers des Français de l’étranger font partie du collège électoral pour l’élection des sénateurs représentant les Français établis hors de France.
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