Passons en revue le sort des Français lors du Grand Prix d’Australie, 1re manche du Championnat du monde de Formule 1.
Grosjean malchanceux
Pour Romain Grosjean (Haas), les GP d’Australie se suivent et se ressemblent. En 2018, le Français, sixième sur la grille, avait été contraint à l’abandon car son équipe avait mal fixé l’une de ses roues lors de son arrêt au stand. En 2019, sixième également au départ, son « pit stop » s’est de nouveau mal passé, avec encore une fois une roue avant gauche difficile à fixer. Quelques tours plus tard, il était contraint à l’abandon par le bris de sa suspension avant gauche. « Ca n’est pas un Grand Prix qui me réussit, s’est-il désolé. J’adore ici, j’adore la piste, je pense que j’étais plus vite. Je pense que la stratégie, peut-être qu’on aurait pu faire un peu mieux. (…) Et puis l’arrêt au stand, ça met un petit peu la cerise sur le gâteau et ensuite le problème technique donc… ça fait chier. »
Gasly hors des points
Pour sa première avec Red Bull, Pierre Gasly n’a pas vécu le week-end espéré, quand son équipier néerlandais Max Verstappen est monté sur la troisième marche du podium. Dix-septième au départ — pénalisé par la stratégie présomptueuse de son équipe qui ne l’a fait sortir qu’une fois lors de la première partie des qualifications quand ses adversaires amélioraient leurs chronos au deuxième passage –, il n’est remonté en course qu’à la porte des points (onzième) en restant en piste plus longtemps que les autres avant de passer aux stands. « C’est sûr que ça ne s’est pas aussi bien passé que ce qu’on aurait voulu, a-t-il admis. Mais il va falloir rester positif (…) je pense que dans l’ensemble la performance était là. Mais sur un circuit comme ça (peu favorable aux dépassements, ndlr), partir d’aussi loin, c’était compliqué. »
Renault en demi-teinte
Renault a connu un week-end en demi-teinte. L’Allemand Nico Hülkenberg a dû s’employer, de son propre aveu, pour terminer septième, derrière cinq des six monoplaces des trois « top teams » (Mercedes, Red Bull et Ferrari) et surtout derrière la Haas du Danois Kevin Magnussen, rivale annoncée. En qualifications la veille, un problème technique l’avait condamné à la 11e place sur la grille. Pour sa première course avec le constructeur français, l’Australien Daniel Ricciardo a abandonné « par précaution » après avoir subi des dommages en roulant sur son aileron avant, tombé au départ. Du côté des clients du motoriste, l’Espagnol Carlos Sainz Jr a été contraint à l’abandon, victime d’une défaillance apparente du moteur de sa McLaren.
Source : AFP
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