Ce qu’il s’est passé en Australie pendant que la France dormait.
Bushfires: Les récents incendies qui ont ravagé l’Australie ont détruit plus d’un cinquième des forêts du pays, des feux « sans précédent » après une sécheresse de plusieurs années liée au réchauffement climatique, selon des études publiées lundi. D’après l’une des études, entre septembre 2019 et janvier 2020, environ 5,8 millions d’hectares de forêts tempérées ont brûlé en Nouvelle-Galles du Sud et dans l’Etat de Victoria, soit la saison d’incendie la plus dévastatrice jamais enregistrée. Des climatologues sont actuellement en train d’étudier les données liées à ces incendies pour déterminer à quel degré le dérèglement climatique en est responsable. (LCA)
Economie: Le Ministre des Finances australien Josh Frydenberg a affirmé que les industries affectées par le coronavirus devraient rebondir sans difficulté dès la fin de l’épidémie. La crise semble cependant loin de se terminer, après une multiplication des cas et des décès ces derniers jours. Le gouvernement australien devrait maintenir les interdictions de vols entre la Chine et l’Australie. D’après le médecin conseiller du gouvernement Brendan Murphy, « des plans d’urgence sont prêts. Nous nous préparons à toute éventualité ». (AFR)
Défense: Le vice-président de Naval Group Jean-Michel Billig a déclaré hier que 60% de la construction des sous-marins sera effectuée par des entreprises australiennes. L’entreprise française, qui a signé un contrat à 80 millions de dollars australiens avec l’Australie, refuse néanmoins d’en faire un engagement contractuel avant 2022, au moment du lancement de la construction. Cette déclaration fait suite aux inquiétudes exprimées par John Davis il y a quelques semaines. Le directeur de la filiale australienne avait déclaré dans une interview que la part australienne dans la construction sous-marins pourrait être inférieure à 50%, en raison de problèmes de sous-traitance locale. (The Australian)
Politique: La députée du Parti travailliste australien Anne Aly s’est exprimée sur les violences domestiques qu’elle a subi, tout en demandant davantage d’action de la part du gouvernement. Son témoignage, paru dans le West Australian ce mardi, insiste sur sa difficulté à parler et à sortir d’une situation de violence conjugale. « J’ai connu des hommes qui ne voient leur compagne et leurs enfants que comme leurs propriétés. Je me suis tue. Pendant longtemps je me suis tue. Mais plus maintenant. » Les propos d’Anne Aly font suite au meurtre de Hannah Clarke et de ses trois enfants par son mari la semaine dernière. Le drame avait provoqué l’indignation et de nombreuses questions sur l’efficacité du système de prévention de la violence domestique du pays. (The Canberra Times)
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