Aujourd’hui, c’est la journée de la femme.
On peut déjà se poser la question de ce que cette journée signifie : les femmes sont-elles vraiment mises à l’honneur ? Doivent-elles vraiment avoir un jour « à elle » ?
Quelle différence cette journée, fait – elle vraiment pour la condition féminine dans le monde?
La condition féminine parlons-en !
En France tout d’abord, où les femmes n’ont eu le droit de vote que si tardivement. On nous parle sans arrêt de parité : dans les entreprises, en politique… Il faut donc, des lois pour s’assurer d’une équité numérique. Triste non?
Et l’Australie ? Quand le premier ministre renvoie les femmes à leur repassage et se moque d’une retraitée obligée de travailler pour le téléphone rose par manque de moyens, peut-on dire qu’il ne s’agisse que de maladresse ?
Drôle de pas en arrière pour un pays qui n’avait pourtant pas hésité à donner le pouvoir à une femme il n’y a pas si longtemps- on voit bien que la place de la femme n’est pas encore très définie.
Dans certaines régions du monde, ensuite, où les femmes n’ont pas le droit de conduire, de travailler, d’avoir un compte bancaire… Ces pays qui, pourtant, sont partenaires de grandes démocraties qui se targuent d’être les dignes représentants des droits de l’homme ! Et ceux de la femme, alors?
Sans parler, des femmes-esclaves de Daech ou de celles, encore ailleurs, condamnées pour s’être « laissée violé ».
Dans notre société moderne où le mot féministe est devenu un gros mot synonyme d’ennemi du sexe fort, il semble évident que l’on peut remettre en cause et en question, le principe même de journée de la femme.
Dans les faits, cette fête médiatique « pour la femme » ne peut effacer l’actualité et la question qu’on peut tous se poser: la femme n’est-elle pas plus en danger, aujourd’hui, dans ce monde, qu’elle ne l’a jamais été ?
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