C’est au centre de Paris, sur la place de la Concorde que trône l’aiguille d’un impressionnant cadran solaire peu connu des visiteurs qui la foulent.
Le 8 décembre, le ministère de la Culture a annoncé que l’antique obélisque de Luxor allait être restauré à nouveau, dès 2022 à l’occasion du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion.
En juin 1999, la place de la Concorde, classée aux monuments historiques, a enfin accueilli le cadran solaire qui avait été imaginé pour elle. Le projet a été initié par Philippe de la Cotardière et Denis Savoie issus de la Société astronomique de France. Camille Flammarion et Daniel Roguet l’avait déjà imaginé auparavant mais les deux guerres mondiales avaient empêché sa réalisation.
En 1836, le vice-roi d’Egypte Mehemet Ali avait offert l’obélisque de 230 tonnes à la France, en guise de symbole de bonne entente. Il a remplacé l’ancienne statue de louis XV qui trônait sur la place. L’obélisque de 23 mètres constitue l’aiguille du cadran, c’est grâce à son ombre que l’on peut lire l’heure sur les lignes et les clous qui mènent aux chiffres romains en bronze.
L’actuelle place de la Concorde a été nommée d’abord place Louis XV, puis elle est devenue place de la Révolution, c’est sous la monarchie de juillet qu’elle a pris le nom qu’on connaît aujourd’hui. Jacques-Ange Gabriel a conçu un vaste espace rectangulaire où sont installés : l’obélisque de granit, les fontaines d’or et de bronze, les statues de femmes représentant les villes françaises, les statues de chevaux et les chevaux ailés. L’architecte de Louis XV a pensé une place ouverte sur les perspectives de la Madeleine et du jardin des Tuileries, allant à l’encontre des places traditionnellement fermées à l’époque.
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