Le gouvernement a décidé de modifier sa stratégie pour faire face à la pandémie. À partir du mois prochain, il sera nécessaire d’avoir l’accord d’un médecin pour recevoir un test PCR.
« Un accent particulier sur la protection des personnes les plus à risque »
L’épidémiologiste et médecin en chef de l’Australie, Paul Kelly, a réagi en expliquant qu’il fallait s’attendre à de nouvelles vagues en 2023 :
« Le gouvernement australien continuera à répondre à ces vagues au fur et à mesure qu’elles se produiront – avec un accent particulier sur la protection des personnes les plus à risque dans notre communauté ».
Les tests PCR seront donc prioritaires pour les groupes à haut risque. Il leur sera recommandé de passer un test antigenique rapide et de consulter ensuite leur médecin généraliste pour obtenir une orientation vers un test PCR.
La fin du test PCR comme outil de « surveillance »
Ce test ne sera plus utilisé comme un outil de surveillance comme il l’était pendant les lockdowns de 2020-2021, mais sera plutôt ciblé pour permettre aux patients éligibles d’accéder plus rapidement aux traitements antiviraux.
Le gouvernement a aussi annoncé prolonger son financement, le test PCR restera donc gratuit. Un plan de 2,9 milliards de dollars est également prévu pour mettre en place des mesures spéciales pour la pandémie l’an prochain.
Ces nouvelles mesures comprennent le financement des admissions dans les hôpitaux et l’extension de certains services tels que les cliniques respiratoires des médecins généralistes. Le programme de vaccination sera également prolongé jusqu’en décembre 2023 et des plans seront mis en œuvre pour stimuler la fabrication des vaccins en Australie.
Comme l’a expliqué le ministre de la Santé, Mark Butler, l’année prochaine la grande priorité sera de continuer à minimiser les risques d’infection grave et de décès en lien avec la pandémie.
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