Avec le recul, certains survivants de Lindt Cafe de Sydney sont en colère et estiment qu’ils auraient pu être traités différemment.
Trois des otages qui ont témoigné sur Channel Seven ce dimanche soir sur l’épreuve endurée en décembre dernier lors de la prise d’otages du Lindt Café révèlent qu’ils ressentent un malaise au sujet de la façon dont les autorités ont géré la crise. Pour rappel, la prise d’otages s’est terminée par la mort du manager Tori Johnson et de la mère de trois enfants, Katrina Dawson.
Marcia Mikhael, 43 ans, qui aurait été payée plus de $ 300 000 pour l’interview, a déclaré que la police aurait dû être proactive et agir plus rapidement.
« Je sais qu’il ya beaucoup d’officiers qui ont risqué leur vie pour être là et je les remercie du fond de mon cœur. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas ingrate envers eux, mais je pense que l’armée aurait été une meilleure solution, que celle-ci aurait été plus apte à gérer cette situation », dit-elle.
Elle a en effet déclaré qu’elle avait en effet l’impression que la police se contentait d’attendre au lieu d’agir, que la police attendait un coup de feu pour enfin entrer en action. « Il s’agissait d’un jeu d’attente. Ils ont été réactifs. Il n’y avait rien de proactif dans cette opération. »
Elle a déclaré être furieuse qu’à un moment donné la police lui a dit que le Premier Ministre était occupé quand elle a communiqué les demandes du preneur d’otages Man Haron Monis de vouloir s’entretenir au téléphone avec Tony Abbott.
John O’Brien, qui a déclaré avoir été payé $ 100,000 pour son interview, a déclaré être lui aussi très furieux. « Je suis très en colère parce que j’avais dit à mon épouse il y a deux ou trois mois qu’il ne faudrait pas attendre longtemps avant d’avoir une attaque en Australie ».
Et un autre rescapé, Viswakanth Ankireddy les rejoint dans leur levée de boucliers. « Je ne suis pas heureux de la façon dont cela a été traité », a-t-il dit dans cette émission.
Discussion à ce sujet post