Un projet de loi visant à abroger les lois sur le cadenassage de Sydney a été présenté au parlement de l’État de Nouvelle-Galles du Sud, afin de permettre aux clients d’entrer et de sortir des lieux sans restriction de temps.
Le projet de loi, a été présenté au Conseil législatif ce matin par le député Robert Borsak du parti des tireurs, des pêcheurs et des agriculteurs.
« En réalité, les lois sur le lock-out ne sont pas légitimes », a déclaré M. Borsak. « Nous devrions ouvrir ces lieux 24 heures sur 24, comme toutes les grandes villes du monde. »
Les lois ont été introduites en 2014 à la suite de la mort de Daniel Christie et Thomas Kelly roués de coups de poing dans Kings Cross. À l’heure actuelle, il est interdit d’entrer après 1h30 dans les zones de Kings Cross, Darlinghurst, Cockle Bay, The Rocks et Haymarket, et les clients ne peuvent pas acheter de boissons alcoolisées après 3h du matin.
En janvier 2017, les lois sur le « lock-out » ont été abrogées d’une demi-heure pour plusieurs lieux de divertissement musical. Star Casino dans le quartier des affaires de Sydney est une exception de la loi.
Si M. Borsak a d’abord soutenu les lois lorsqu’elles ont été présentées pour la première fois, il a depuis changé d’avis. Les agressions liées à l’alcool avaient déjà diminuées régulièrement avant 2014, a dit M. Borsak, les agressions commises dans des locaux autorisés n’ont jamais été aussi basses au cours des cinq années précédant l’adoption de la loi.
M. Borsak, qui est membre du Conseil législatif du parti à la Chambre haute depuis 2010, a estimé qu’une présence policière accrue et de meilleurs transports publics pourraient réduire la violence dans la ville. « Il faut toujours se prémunir contre les risques de violence, a-t-il dit. « Mais la ville est bloquée par des lois de lock-out. »
Les lois ont eu un impact sur le trafic piétonnier et la rentabilité des entreprises, le trafic piétonnier à Kings Cross ayant diminué de 84 %. Depuis l’entrée en vigueur de ces lois, au moins 176 établissements ont fermé leurs portes dans la CBD de Sydney, a déclaré M. Borsak.
Le projet de loi modifie la loi de 2007 sur les alcools (Liquor Act 2007) et le règlement sur les alcools de 2018, (Liquor Regulation 2018). Une décision sera prise par le gouvernement d’ici le 15 novembre.
Le Ministre des courses, Paul Toole, n’a pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires.
Plus de 100 manifestants se sont réunis sur la place Macquarie avant de se rendre à pied à la maison du Parlement en brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Je veux choisir mon heure du coucher », « Rockout not lockout » et « Just let me dance ».
Yanoosh Reporter, directeur de la politique de sécurité de Sydney, a déclaré que l’événement visait à attirer l’attention sur le problème actuel de la vie nocturne à Sydney. « Abroger les lois sans les remplacer par une stratégie de vie nocturne est imprudent », a-t-il dit.
La manifestante Andrea Makris a rencontré son compagnon dans une boîte de nuit il y a 8 ans – ils ont depuis un enfant de 5 mois qu’elle a amené au rallye. « Mon partenaire et moi avons un bébé et nous avons une vie normale, mais nous aimons aussi pouvoir sortir de temps en temps et ne pas avoir l’impression de nous faire materner par l’État « , dit-elle. « La musique et les arts sont très importants pour moi, et ils seront très importants pour l’avenir de ma fille. »
Susa Anah, propriétaire de l’établissement, a déclaré que les lois avaient coûté à son entreprise d’énormes sommes d’argent et qu’elles avaient poussé les clients vers d’autres quartiers de Sydney. « Cela a érodé nos profits – notre coût de conformité, tout comme les droits de licence », a-t-elle dit.
D’autres manifestants ont déclaré que la loi avait tué la vibrante scène nocturne de Sydney. Marty Hocknel possède un petit bar dans l’Ouest, à l’extérieur des zones de lock-out à Kings Cross, Darlinghurst, Cockle Bay, The Rocks et Haymarket. Bien que son entreprise bénéficie des lois qui poussent les clients plus à l’ouest, il est contre l’impact qu’elles ont sur la culture de Sydney. « On doit tous être au lit à 21 h 30 pour commander Uber Eats et regarder Netflix, c’est une horrible façon de faire de la société. »
Source : 9 News
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