Le dernier des quatre suspects arrêtés à Sydney lors d’opérations antiterroristes a été inculpé pour possession d’arme et relâché dimanche par la police australienne qui enquête sur un projet présumé d’attentat à la bombe contre un avion.
L’homme, 39 ans, identifié par son avocat comme étant Khaled Merhi, avait été arrêté à Sydney le 29 juillet avec trois autres homme dont deux ont été maintenus en détention, inculpés de complot terroriste, et un relâché. Après ces arrestations, la sécurité avaient été renforcée pour les aéroports australiens.
Deux suspects, Khaled Khayat, 49 ans et Mahmoud Khayat, 32 ans, ont été inculpés de complot terroriste dans cette affaire. La justice leur a refusé vendredi une libération sous caution et le dossier a été renvoyé au 14 novembre.
Ils sont soupçonnés d’avoir été téléguidés par le groupe jihadiste Etat islamique pour mettre au point une bombe destinée à un vol de la compagnie d’Abou Dhabi Etihad au départ de Sydney le 15 juillet.
Ce projet a avorté, l’engin n’ayant pas franchi l’étape de l’enregistrement des bagages et les suspects ont alors, selon la police, envisagé de mettre au point un engin « de dispersion chimique » et de commettre un attentat au gaz toxique.
Cet attentat n’aurait pas forcément visé un avion mais un lieu fréquenté de manière générale.
« Un homme de 39 ans, en garde à vue dans le cadre de soupçons d’attaque terroriste potentielle, a été inculpé pour possession d’arme illégale et relâché », a déclaré la police dans un communiqué.
Un homme de 50 ans avait été relâché mercredi sans qu’aucune charge ne soit retenue contre lui.
L’Australie participe à la coalition internationale emmenée par Washington qui mène des raids aériens contre l’EI en Irak et en Syrie depuis l’été 2014.
L’Australie a relevé son niveau d’alerte aux attaques terroristes en septembre 2014, en raison du risque d’attentats inspirés par des organisations comme l’EI.
Depuis lors, une douzaine d’attentats ont été déjoués et 70 personnes ont été inculpées. Les autorités n’ont cependant pas évité d’autres attaques, parmi lesquelles une prise d’otages dans un café de Sydney en décembre 2014. Deux otages et l’auteur avaient été tués.
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